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 du  pltupage,  l’absence  de  cette  multitude  
 d’yeux,  qui  ajoutent  tant  de'le'gance  à  la  
 parure  du  mâle  ,  celle  de  ces  deux 
 longues  plumes  inplante'es  au  centre  de  sa  
 queue  ;  et  on  sera  convaincu,  que  la  
 modeste  compagne  de  l’Argus,  semble  avoir  
 été  en  quelque  sorte  oublie'e  par  la  nature;  
 tandis  que  celle-ci,  s’est  plu  à  orner  de  
 ses  riches  dons,  l'élégante  livrée  du  mâle. 
 Les  Argus  femelles,  ont  comme  les  males  
 la  nudité'  sur les  cotes  de  la  tête  et 
 sur  le  .devant  du  cou,  la  queue  composée 
 de  deux  plans  paralelles  qui  ne  sont  point  
 adossez  -  mais  entre-ouverts  et  formant  tin  
 angle;  enfin  les  penens  se'condaires  plus  
 longues  et  dépassant  les  rémiges.  Un  duvet  
 cotonneux  et  très-court,  couvre  le  haut 
 de  la  tête  et  l’occiput,  ces  plumes  s’a-  
 longent  le  derrière  du  cou  oit  les 
 barbes  ne  sont  plus  desunies ;  la  couleur  
 qui  règne  sur  ces  parties,  est  un  gris-brun  
 nuancé  de  gris plus  clair. ;  le  bas  du  cou, 
 la  poitrine  et  le  haut  du  dos  sont  d’un  
 roux  marron,  cette  couleur  forme  la  teinte 
 de  toutes  les  plumes  des  parties  supérieures,  
 mais  ces  dernières  portent  des  zigzags  
 noirs;  le  dos,  le  croupion,  les  petites 
 couvertures  des  ailes  et  celles  de  la  queue,  
 portent  sur  un  fond  d’un  brun -jaunâtre,  
 Une  multitude  de  rayes  transversales  noires,  
 les  unes  larges  les  autres  étroites  et  en  
 forme  de  zigzags;  les  pennes  de  la  queue  
 sont  d’un  brun  couleur  marron,  varié  de  
 taches  et  de  rayes  noires;  les  rémiges  et  
 les  plumes  du  fouet  de  l’aile,  dont  les  
 baguettes  ne  sont  point  teintes  en  bleu  
 comme  chez  le  mâle,  ont  les  barbes  d’un  
 roux  foncé,  marqué  de  petits  points  noirs:  
 les  pennes  secondaires  qui  dans  l’Argus  
 mâle,  sont-  pourvues  de  ces  yeux  ou  miroirs  
 ,  sont  chez  la  femelle,  d’un  brurr  
 noirâtre,  irrégulièrement  marqué  de  petites  
 bandes  d’un  jaune  d’ocre,  qui  par  leurs  
 différentes  formes,  ressemblent  en  quelque  
 façon  aux  caractères  dont  les  Chinois  font  
 usage,  pour  transmettre  leurs  pensées;  le  
 bec  la  peau  nue  du  cou  et  les  pieds  ÿ  
 sont  comme  dans  l e 1  mâle. 
 Sur  trente-deux  Argus  qui  m’ont  été