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 natal  de  cet  oiseau. 
 Mais  maintenant  que  sous  la  protection  de  
 l’homme  il  est  établi '  dans  toutes  les  contrées  
 de  la  terre,  qu’il  vit  dans  les  climats  
 les  plus  chauds  comme  dans  les  pays  les  
 plus  froids,  les  races  des  Poules  se  sont  
 singulièrement  multipliées.  C’est  sans  doute  
 le  changement  de  climats  et  d’alimens  qui  
 s  produit  ces  altérations  qu’on  remarque  
 dans  leur  forme  ou  plutôt  dans  les  parr  
 ties  les  moins  essentielles  à  leur  caractère  
 primitif. 
 Les  races  de  Poules  qu’on  doit  s’attacher  
 à  multiplier  de  préférence,  sont  celles  
 qui  fournissent  le  plus  abondamment  
 des  ceufs  et  dont  la  chair  est  la  plus  dé-  
 Rcat :  ces  deux  avantages,  et  surtout  le 
 premier  ,  se  rencontrent  dans  les  Poules  
 communes.  C’est  donc  principalement  de  
 cette  espèce  qu’il  faut  peupler  les  basse*  
 cours. 
 Leur  choix  consiste  à  les  prendre  de  
 moyenne  taille,  d’une  couleur  noire  ou  
 ferune  ,  d’une  constitution  robuste  ,  ayant 
 la  tête  grosse  ,  les  yeux  v irs  ,  la  crête  
 pendante,  les  pattes  bleuâtres" ;  il  faut  re-  
 jetter  celles  qtii  ont  de  grands  ergots,  
 qui  grattent  ,  qui  chantent  ,  qui  appèllent  
 à  la  manière  des  Coqs;  celles  qui  sont  
 farouches  ,  querelleuses,  acariâtres  ,  parce  
 qü’ordmairemcnt  elles  se  laissent  difficilement  
 cocher,  qu’elles  pondent  rarement,  qu’elles  
 couvent  mal,  qu’elles  perdent,  qu’elles  cassent, 
   qu’elles  mangent  leurs  oeufs. 
 On  reforme  les  Poules  trop  grasses  et  
 celles  qui  sont  vieilles;  les  premières,  à  
 raison  de leur  embonpoint, donnent  rarement  
 des  oeufs  ,  encore  sont-ils  hardés;  
 les  autres  ,  reconnoissables  en  ce qu’elles 
 ont  la  crête  et  les  pattes  rudes  au  toucher  
 ,  ne pondent  plus. 
 Après  la  Poule  commune  qui  mérité  
 d’occuper  le  premier  rang  à  cause  de  sa  
 fécondité,  viennent  la  Poule  huppée,  plus  
 délicate  à  manger  que  la  commune,  parce  
 que,  pondant  moins  que  celli-ci,  elle  prend  
 plus  de  graisse  ;  ét  la  grande  flandrine  
 qui,  sans  être  plus  féconde  que  la  Poule'  
 huppée t  est  préférable  aux  autres  pour  a i