
relie dé la Poule, que l'Inde est le pays,
natal de cet oiseau.
Mais maintenant que sous la protection de
l’homme il est établi ' dans toutes les contrées
de la terre, qu’il vit dans les climats
les plus chauds comme dans les pays les
plus froids, les races des Poules se sont
singulièrement multipliées. C’est sans doute
le changement de climats et d’alimens qui
s produit ces altérations qu’on remarque
dans leur forme ou plutôt dans les parr
ties les moins essentielles à leur caractère
primitif.
Les races de Poules qu’on doit s’attacher
à multiplier de préférence, sont celles
qui fournissent le plus abondamment
des ceufs et dont la chair est la plus dé-
Rcat : ces deux avantages, et surtout le
premier , se rencontrent dans les Poules
communes. C’est donc principalement de
cette espèce qu’il faut peupler les basse*
cours.
Leur choix consiste à les prendre de
moyenne taille, d’une couleur noire ou
ferune , d’une constitution robuste , ayant
la tête grosse , les yeux v irs , la crête
pendante, les pattes bleuâtres" ; il faut re-
jetter celles qtii ont de grands ergots,
qui grattent , qui chantent , qui appèllent
à la manière des Coqs; celles qui sont
farouches , querelleuses, acariâtres , parce
qü’ordmairemcnt elles se laissent difficilement
cocher, qu’elles pondent rarement, qu’elles
couvent mal, qu’elles perdent, qu’elles cassent,
qu’elles mangent leurs oeufs.
On reforme les Poules trop grasses et
celles qui sont vieilles; les premières, à
raison de leur embonpoint, donnent rarement
des oeufs , encore sont-ils hardés;
les autres , reconnoissables en ce qu’elles
ont la crête et les pattes rudes au toucher
, ne pondent plus.
Après la Poule commune qui mérité
d’occuper le premier rang à cause de sa
fécondité, viennent la Poule huppée, plus
délicate à manger que la commune, parce
que, pondant moins que celli-ci, elle prend
plus de graisse ; ét la grande flandrine
qui, sans être plus féconde que la Poule'
huppée t est préférable aux autres pour a i