
plus certain de son fait , Oïl préferd
les oeufs de ses propres Poules.
Tantôt 1 le besoin de la • bassecour de-»
mande des femelles , tantôt l’interet d nn^
débit avantageux fait souhaiter d’avoir des
niâtes ; il faut donc savoir distinguer les
oeufs d'où doivent • sortir les uns ou les
autres.
On prenoit jadis les oeufs pointus pour
•avoir des Coqs et des oeufs arrondis pour
se procurer des Poules -, mais maintenant
ou les reconnoit à des signes plus certains;
on examine lCî5 oeufs à la lumière1 d’une
chandelle, si à un des bouts on rema-rque
un petit vide sous la Coque , et
que ce vide soit justement au bout de
l’oeuf; il contient le germe d’un mâle ;
s’il est un peu de coté, c’est une
femelle.
Les oeufs P ainsi choisis et tries à me-
$urc qu'ils sont pris dans leur nids,
«ont mis sans leur faire éprouver aucune
secousse dans un panier en les isolant
avec de la sciure: de bois, ce panier
*st suspendu en l’air dans un endroit
,... frais et obscur, jusqu’à la fin de la
.ponte, jusqu’au tems de la couvaison.
Il faut que l’endroit destiné à la cou«
^vaison soit sec, chaud, propre et aü
midi; il doit être fermé, et disposé de
manière que les couveuses y jouissent de
,1a plus- grande tranquillité, qu’aucun bruit
.ne les distraie ; que les Coqs et les autres
Poules ne puissent venir les interrompre.
Il doit être garni d’autant de
paniers qu’on veut de couveuses ; dans
ces paniers, 4’une hauteur et d’un diamè-
.tie convenables, sont arrangés des nids,
formes avec de la paille nouvellement
biisee ; on les fait concaves et on couvre
le fond de plumes.
SOINS A P R E N D R E , REGL E S A
O B S E R V E R , R EM A R Q U E S A
FAIRE P E N D A N T LA COUVAI
SON.
Les Poules, les oeufs, le lieu ; ainsi
disposés pour la couvaison.
| On examine de nouveau les oeufs
Tome U. t