
enlève tons les ■ jours à l’aide du balai ;
les mères artificielles sont nettoyées, les
peaux battues, la laine peignée, les Poulets
salis lavés à l’eau tiède, les murs
blanchis à la chaux ou tapissés de
nattes.
Là, pour qu’ils y fussent plus sainement
, l’air devroit être sans cesse renouvelé
: on rempliroit complètement ce but,
en conduisant le tuyau du poêle dans
une espèce de cheminée, dont l’ouverture
inférieure commençant au niveau du
plafond de la chambre, présenteront une
vaste itrsue à l’air qu’elle condent ; et
afin que celui qui vi endroit du déhors
pour le remplacer ne produisit pas du
froid, il seroit bon de le faire arriver
dans un reservoir ménagé dans le poele,
d’où il se répandrbit dans la pièce par
des bouchés de cliàleur.
Là pour qu’ils puissent se fortifier, il
faut leur procurer un promenoir; c’est
un petit terrein attenant à l’étuve, un
petit enclos ou Où lâche les poussins
pour s’y éb a ttre an s o le i l , et s’y accouturner
insensiblement aux impressions de
l’air.
Là enfin, on leur sert une nourriture
appropriée à leur âge: d’abord de lamie
de pain humectée d’un peu de vin,
de la mie de pain et des oeufs durs,
de la mie de pain et du millet, puis
de la pâtée avec orge concassé et des
pommes de terre cuites , dans laquelle on
ajoute les restes des cuisines, des os
broyés, des poireaux haches, & c , & c ,
le tout mis dans des dugets, mangeoires
et trémies exactement nettoyés, ainsi
que le vase qui contient de l’eau très-
nette, et qui est disposé de manière a
laisser seulement aux poussins la faculté
$e passer la tête ou le cou pour boire.
Pendant le second mois, on diminue la
chaleur de leur étuve ; on les tient plus
longtems exposés à l ’air, et on. leur ôté
leurs mères artificielles.
Sur la fin du troisième mois, on les
engraisse en dix ou douze jours dans des
e'pinettcs, avec une pâtée Formée d’un
mélange de deux parties de farine de sar