
 
        
         
		»>  Pigëoüj  à  plumage  brun,  portant  sur  b;  
 Sî  tète  une  crête  charnue,  ayant  les  ailes  
 j>  courtes  et  la  queue  disposée  de  même  que  
 },  celle  ciê  la  Poule  ,  ,  dont  il  avoit  le  
 „   p_it  et  la  démarché*  Je  puis  l’examiner,  
 „   assez  bien  ;  il  me  parut  peu  farouche*  
 »  Le  nègre  qui  portait  mon  fusil  s’e'toifi  
 »>  arreté  à  quelque  distance  ,  et * lorsqu’il  
 »  m eut  rejoint,  l’oiseau  s’étoit  enfoncé  dans  
 »  i’epaisseur  de  la  forêt,  et  nous  le  cher-  
 „   chames  inutilement. 
 „   Le  fait  très  exact  le  chant  des  Coqs  
 s>  qui  se  fait  entendre  dans  les  bois,  la  
 »  connoissance  que  les  naturels  ont  des  
 »  Coqs  sauvages  à  la  Guiane,  ne  me  lais-  
 „   soient  -aucun  doute  sur  l’existance  de  
 ,,  ces  Coqs  dans  .  l'Amérique  méridionale 9  
 „   et  j’ai  présenté  ce  que  j’avois  été  a  
 »  P°rte'  d’apprendre  à  cet  égard  *  sans  
 „   autre  prétention  que  de  faire  Connoitre  
 „   une  particularité  nouvelle  pour  Phistoire  
 „   des  Gallinacés  (a),”  Sonnini  cite  encore 
 0 0   Sonnini,  nouvelle  édition  de  Buff on*  VoU  ,$«  *  
 f .   ao7. 
 le  témoignage  d’un  Colon  de  la  Guiane,  
 qui  avoit  recueilli  beaucoup  de connoissances  
 locales.  M.  Salines,  major  des  milices  
 d’un  quartier  de  la  Guiane  ,  dans  la  colonie  
 de  Cayenne,  raporta,  que  dans  u£ 
 détachement  qu’il  fit  au  commençement  de  
 1776.   dans  les  grands  bois  de  la  Guiane,  
 il  rencontra  ?  et  eut  tout  le  teins  de 
 considérer,  un  oiseau  conformé  absolument  
 comme  une  Poule ^  semblable  à  celui  que  
 Sonnini  avoit  vu  lui-même;  à  l’exception  
 de  -sa  couleur  rougeâtre,  peu  différente  
 du  brun qui  teiguoit  le  plumage  de 
 l’autre. 
 Le  capitaine  Stedman  a  observé  que  les  
 Indiens  de  l’intérieur  de  la  Guianeg Hollandaise  
 nourrissent  une  très-petite  espèce  de  
 Poule  qui  paroit  naturelle  à  ce  pays  (a); 
 ........................."  r,,,i vn  ■*•>>•»  ‘  iwrnmimnm» » ■■ ■ .......   -  ,  J 
 (ji)  As  for  the  poultry,  nothing  can  thrive  better  
 ;  the  common  fowls  are  here  as  good  and  
 plenty  as  in  any  Country,  but  smaller,  and  their  
 eggs  differ  in  shape,  being  more  sharp  pointed.  
 A  smaller  species  of  the  dunghil  kind,  with  rumpled  
 inverted  feathers,  seems  natural  at  Guiana: