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 de  leurs  semblables,  autant  les  Pénélopes  
 les  e'vitent  ;  on  les  rencontre  rarement 
 re'unis  en  bandes  ,  le  mâle  et  la  femelle  
 se  réunissent  .vers  la  ..  saison  des  amours;  
 aussitôt  que  les  jeunes  peuvent  voler,  ils  
 quitent  la  compagnie  de  .  leurs  :  parens  
 et  se  cachent  dans  les  bois.  Ce  sont  
 des  oiseaux  plus  remuants,  plus  criailleurs  
 et  -  qui  ont  la  voix  beaucoup  plus  forte,  
 que  la  .  plupart  des  Hoccos.  Le  Faux! 
 a  ,  pierre  a la  voix  1a  plus rétentis.- 
 santé  ,  tandis que  dans le  ger.re  Pêne- 
 ■ *ope  ,  c’est le  sifieur  5 2 qui  a la  voix 
 la  plus  foible.  Je  rev îendrai sur  ces 
 différences,  dans  les  articles  qui  traitent  de  
 chaque  espèce  en*  particulier.  En  faisant  
 connoitre  l’anatomie  de  ces  oiseaux,  Bajon  
 .(/)  nous  assure,  que  les  Hocces,  ne  font  
 qu’une,  couvée  par  an,  tandis  que  les  
 Pénélopes  en  font  deux  (ni), 
 CO  Bajonne  mémoires  sur  Cayenne  v.  2.  p.  248.  
 OO  Je  remarque  i c i ,  que  "  beaucoup  d’espèces  
 'd’oiseaux  propres  au  Nouveau  Monde,  font  deux  
 ■  pontes  par  an  dans  les  contrées  chaudes,  tandis 
 Les  Pénélopes,  sont  à  peuprès  de  la  taille  
 de  la  P.ejntade  et : du  Faisan  ;  .  ils  ont  comme  
 les  Pauxis  et  les  Hoccos,  la  queue  longue,  
 légèrement ..étagée  et  arrondie,  les  pennes  
 au  nombre  de  douze',;  les  quatre  rémiges  
 extérieurs  de  chaque  aile,  sont  les  plus  
 courtes  ,  -également  étagées  entré  -  elles  ,  
 la  cinquième  penne  ,  quoique  proportio-  
 neilement  beaucoup  plus  longue  que 
 les  quatre  premières,  est  cependant  d’une  
 ligne  plus  courte  que  la  sixième  ,  qui  
 est  la  plus  longue;  les  pieds  sont 
 munis  de  quatre  doigts,  dont  trois  devant  
 et  un  derrièr,  .celui  ci  s’articule  presque  
 à  niveau  des  doigts  de  devant,  qui  sont  
 réunis  par  une  membrane  jusqu’à  la  .première  
 articulation;  le  bec  est  médiocre,  
 plus  large  que  haut,  et  moins  courbé  que  
 celui  des  Hoccos  ;  la  mandibule  supérieure 
 que  ces  mêmes  espèces,  répandues  dans  des 
 pays  dont  la  température  est  plus  froide,  n’y   
 font  qu’ une  seule  couvée.  Parmi  les  Gallinacés 
 de  l’Amérique  Septentrionale,  nous  remarquons  
 la  même  particularité, 
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