
470 DISCOURS SUR LES GENRES
de leurs semblables, autant les Pénélopes
les e'vitent ; on les rencontre rarement
re'unis en bandes , le mâle et la femelle
se réunissent .vers la .. saison des amours;
aussitôt que les jeunes peuvent voler, ils
quitent la compagnie de . leurs : parens
et se cachent dans les bois. Ce sont
des oiseaux plus remuants, plus criailleurs
et - qui ont la voix beaucoup plus forte,
que la . plupart des Hoccos. Le Faux!
a , pierre a la voix 1a plus rétentis.-
santé , tandis que dans le ger.re Pêne-
■ *ope , c’est le sifieur 5 2 qui a la voix
la plus foible. Je rev îendrai sur ces
différences, dans les articles qui traitent de
chaque espèce en* particulier. En faisant
connoitre l’anatomie de ces oiseaux, Bajon
.(/) nous assure, que les Hocces, ne font
qu’une, couvée par an, tandis que les
Pénélopes en font deux (ni),
CO Bajonne mémoires sur Cayenne v. 2. p. 248.
OO Je remarque i c i , que " beaucoup d’espèces
'd’oiseaux propres au Nouveau Monde, font deux
■ pontes par an dans les contrées chaudes, tandis
Les Pénélopes, sont à peuprès de la taille
de la P.ejntade et : du Faisan ; . ils ont comme
les Pauxis et les Hoccos, la queue longue,
légèrement ..étagée et arrondie, les pennes
au nombre de douze',; les quatre rémiges
extérieurs de chaque aile, sont les plus
courtes , -également étagées entré - elles ,
la cinquième penne , quoique proportio-
neilement beaucoup plus longue que
les quatre premières, est cependant d’une
ligne plus courte que la sixième , qui
est la plus longue; les pieds sont
munis de quatre doigts, dont trois devant
et un derrièr, .celui ci s’articule presque
à niveau des doigts de devant, qui sont
réunis par une membrane jusqu’à la .première
articulation; le bec est médiocre,
plus large que haut, et moins courbé que
celui des Hoccos ; la mandibule supérieure
que ces mêmes espèces, répandues dans des
pays dont la température est plus froide, n’y
font qu’ une seule couvée. Parmi les Gallinacés
de l’Amérique Septentrionale, nous remarquons
la même particularité,
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