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 arque' ;  les  narines  basales,  latérales ,  à  
 moitié'  ferme'es  par  une  membrane  voûtée,  
 -ouvertes;  quatre  doigts  dont  trois  devant,  
 et  l’autre  derrière  (a) ;  une  membrane  qui  
 atteint  environ  jusqu’à  la  première  phalange  
 de  chaque  doigt;  les  tarses  à  éperons  arqués;  
 une  partie  de  ..la  tête  nue,  ainSi  que  le  
 devant  du  cou;  le  plus  souvent  une  crête  
 charnue  qui  surmonte  la  tête,  et  des  prolongements  
 de  même  nature  sous  le  bec;  
 les  trois  premières  pennes  des  ailes  les  
 moins  longues  ,  dont  l’extérieure  très  
 courte ;  le  chant  pareil  a  celui  de  nos  
 Coqs  domestiques. 
 A  ces  caractères  on  pourroit  encore  ajouter: 
   que  presque  tous  les  Coqs  ont  un  certain 
 air  de  famille  ,  qui  sans  prendre  garde  a  la  
 différence  dans  la  forme  des  plumes,  les  distingue  
 des  vrais  Faisans;  leur  attitude  estfière,  
 leur  port  est  élancé,  la  forme  du  corps  et  la 
 (>}  Il  faut  se  garder  de  considérer  le  Coq  à  cinq  
 doigts  comme  formant  une  race  constante,  ainsi  que  
 Buffon  l’ a  présenté  ;  cette  erreur  de  la  nature  ne  
 sauroit  faire  exception  dans  les  caractères  génériques. 
 SUR  LE  G ENR E   COQ.   69  
 manière  dont  ils  redressent  le  cou  leur  est  particulière  
 ;  ils  diffèrent  en  ces  caractères  des  
 vrais  Faisans;  ceux  - ci  paraissent  plus  alongés  
 par  la  manière  qu’ils  ont  de  racourcir  le  cou  
 en  hauteur,  et  de  l’étendre  en  avant  d#une  
 façon  plus  ou  moins  horisontale. 
 Je  ne  saurois  me  conformer  aux  vues  de  
 plusieurs  naturalistes  qui  croyent,  que  la  plupart  
 de  nos  races  de  Coqs  domestiques  sont  issues  
 d’une  seule  souche  ou  type,  et  que  toutes  
 ces  dissemblances  que  nous  observons  dans  la  
 taille  et  dans  les  formes  particulières  de  ces  
 oiseaux,  doivent  uniquement,  leur  origine  à  
 la  différence  du  climat,  aux  empreintes  de  la  
 domesticité,  à  la  manière  bizarre  dont  ces  
 variétés  ont  été  croisées  ,  enfin  au  simple  
 hazard.  Il  est  ce  me  semble  plus  raisonnable  
 ,  de  reconnoître  dans  le  genre  Coq  
 plusieurs  souches  ou  espèces  premières  ,  dont  
 les  descendants  qui  forment  nos  races  particulières, 
   auront  conservés  des  caractères  propres  
 à  leurs  espèces,  et  au  milieu  desquelles  
 011  ne  manquera  pas  de  trouver  des  individus  
 purs et  non  dégénérés.  Plusieurs  espèces  primitives  
 de  Coqs  inconnus  jusqu’à  ces  jours,  dont