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 très  races  de  coqs,,  et  là  chair  est  blam*  
 che  et  de  très  bon  goût;  des  voyageurs  
 qui  ont  vu  ces  oiseaux  dans  les  divers  
 parrages  de  l’Inde  où  ils  vivent  en  li*  
 berté,  et  Ou  lès  habitants  en  nourrissent  
 en  domesticité,  confirment  ce  que  nous  
 venons  d’avancer. 
 Les  Coqs  ont  des  crêtes  édentées  et  des  
 barbillons  semblables  à  ceüx  de  nos  Coqs  
 ordinaires  ;  les  Poules  ressemblent  aussi  à  
 nos  Foules  ordinaires;  â  l’extérieur  il  n’est  
 guère  possible  de  les  ?  distinguer  que  par  
 la  couleur  noire  nuancée  de  violet  qui 
 est  répandue  sur  la  crête  et  sut  les  bar»  
 billons;  le  bec  est le  plus  Souvent  d’un 
 bleu  foncé  et  les  pieds  sont  d’un  bleu 
 noirâtre *,  leur  plumage  est  habituellement  
 d’un  noir  à  refléta*.  bronzés,  mais  en  domesticité  
 il  arri  e  souvent  d’en  voir  de'  
 toutes  couleurs;  les  noires  sont  cependant  
 celles  qui  tiennent  le  plus  du  premier  typeé  
 La  race  domestique  de  ces  Coqs  nègres  
 est  peu  abondante,  on  ne  se  Soucie  guère 
 de  les  multiplier;  leur  peau  noire  comme 
 de  l’encre  ,  en'  fait  un  mêts  dégoûtant :  
 lorsque  les  Poules  se  mêlent  avec  les  
 autres,  il  en  résulte  des  métis  de  différentes  
 couleurs  ,  dont  les  uns  ont  l’épiderme  et  
 le  périoste  teints  en  noir,  et  les  autres  
 semblables  en  tout  à  nos  Poules  vulgairés.  
 Le  naturel  de  ces  oiseaux  est  très  farouche  
 ,  et  les  Poules  pondent  fort  peu. 
 En  examinant  les  parties  internes,  le  naturaliste  
 peut  se  convaincre  de  la  différence  
 qui  se  trouve  entre  le  Coq  nègre  et  les  
 races  de  nos  Coqs  ordinaires.