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 hâte  la  digestion,  mais  l’action  des  sucs  
 gastriques  est  indispensable  pour  la  compléter. 
   En  effet  Spalanzani  a  vu  non  seulement  
 que  les  oiseaux,  dont  le  ventricule  conte-“  
 ïioit  le  moins  de  petites  pierres,  digéroient  
 aussi  bien  que  les  autres,  mais  encore  que  
 les  oiseaux  qu’il  avoir  élevés  depuis  k   
 sortie  de  boeuf  jusqu’au  moment  où  il  les  
 exposoit  à  ses  expériences,  et  qu’il  n’avoi-t  
 nourris  qu’avec  des  alimens  triés  grain  à  
 grain,  pour  être  sur  qu’ils  n’avoient  pas.  une  
 seule  piene  dans  leur  intérieur,  avoient  
 un  estomac  aussi  capable  de  briser  les  
 boules  de  verre  que  ceux  dont  la  cavité  
 du  ventricule  contenoit  le  plus  de  petites  
 pierre»'.  £a) 
 Les  Gallinacés  sont  des  oiseaux  pesans,,  
 brachypt;ères  et  pulvérateurs,  qui  se  nourrissent  
 principalement  de  grains;  il  en  est  
 ■ cependant  pour  qui  les  grains  sont  uniquement  
 un  aliment  accessoire.,  la  plupart 
 (V)  Voyez  pour  les  détails  de  ces  expérien«  
 ses,  Spalanzani  Opuscules  de  phisiq.  jin'itn,.  et  vege’t.  
 Mem.  *ffr  la  digest,  p.  415.  et  suivantes. 
 ajoutent  à  leur  nourriture  ordinaire  celle  des  
 Insectes.  Ces  oiseaux  sont  presque  tous  
 polygames,  ils  construisent  à  terre  et  sans  
 aucun  apprêt  un  nid  cache'  le  plus  souvent  
 •dans  les  buissons;  les  femelles  pondent  un 
 nombre  considérable  d’oeufs. 
 La  mandibule  supérieure  du  bec  est  arquée 
 plus  ou  moins  voûtée  et  a  bords  tranchans  
 et  édentés  ;  les  narines  sont  à  la  base  
 du  bec,  recouvertes  en  partie  par  une  
 pièce  charnue,  formant  line  écaille  voûtée  
 et  dans  quelques  genres  entièrement  cachées  
 par  des  plumes :  la  mandibule  inférieure  est  
 droite  en  partie  cachée  par  les  bords  saillants  
 de  k   mandibule  supérieure ;  les  pieds  
 sont  courts;  les  doigts  au  nombre  de  quatre  
 et  dans  quelques  genres  de  trois,  sont  dentelés  
 sur  leur  bords  et  réunis  à  leur  p«tse  
 seulement  par  de  courtes  membranes-,  dans  
 les  genres  qui  ont  un  doigt  postérieur,  celui-ci  
 s’articule  sur  le  tarse  au  dessus  des  doigts  de  
 devant;  dans  quelques  genres  le  tarse  est  
 lisse,  dans  d’autres  il  est  emplumé,  dans  
 plusieurs  le  mâle  porte  un  éperon  pointu»