
les miroirs des ailes et du dos ; ces
miroirs disposés sur les pennes caudale,
sont entourés d’un cercle noir, qui à son
tour est ceint d’un autre cercle d’un gris
terne ; mais, ce dernier est du double plus
large que le cercle noir : la mandibule
supérieure du bec , est rougeâtre à son
origine et noire vers le bout-, l’inférieure,
est jaune à son origine e t brune vers
le bout ; il y a quelques plumes grises
clair semées, à l’entour des yeux-, l’iris
est d un jaune brillant; les pieds sont noirs
ainsi que les éperons ; les ongles sont gris.
La femelle ne différé du mâle que par
son plumage moins brillant et sa queue
moins longue; les- pieds sont d’un gris
terne, et à l-endroit ou le mâle porte
son éperon inférieur, l’on remarque dans celle-
ci, un tubercule calleux assez proéminent.
Les jeunes chinquis ont le plumage entièrement
d’un gris terreux, avec de grandes taches
brune* et de petites rayes de cette couleur
; à leur première mue la couleur du
plumage change, et commence à devenir moins
iiregulière; on voit sur les ailes et sur la
queue, de grandes taches arrondies, qui indiquent
f endroit, <9ù doivent par la Suite
se former les miroirs brillants; à leur secondé
finie ces moirés parroissent, quoique
encore dépourvus de ce lusire éclatant et
doré ; ils sont alors d’un bleu foiVcé avec
quelque légers reflets dé vert: lés cercles
jaunes qui entourent lés miroïfs dans lés adultes,
ne se trouvënt pas encore dessinés sur
le plumage des jeunes ce n’est qu’a la
troisième mue et à l’agé de deux -ans é vol ns,
que ces Gallinacés prénent le plumage dés
adultes; c’est' alors que les miroirs1 s’e cô-
ior'ént de ces teintés vives et biullàvts,
les cercles qui les entourent se distinguent,
ét la queue prend toute sa longueur.
Le ’ naturel dé rÈperonnier est peu farouche^
il s'accoutume assez bien en domesticité’
, et l’on parviendroit aisément à
Pa'celimàter et à le faire propager da .s les
ménageries ; il n’est pas plus délicat que
le Faisan’ tricolor, de la Chine, qui réussit
très bien en Hollande.
Peu de nations prennent autant de soins
pour élever des ahim'aux des climats chauds
que les Hoilandois l’on voyoit autrèfois dans