
il faut qu’elles soient d’une complcxion
forte, qu'elles ayent le corps, large les
ailes grandes bien garnies d e . plumes, que
leurs ongles et leurs ergots ne soient
ni longs ni aigus-
Pour s’assure de la propension d’une
Poule de cette espèce à couver, on la
laisse un jour ou deux dans le pondoir
sur quelques oeufs qu’on sacrifie à cela,
si elle y re;te avec constance, on juge
qu’elle est bonne couveuse, et on la
transporte dans le lieu ou on a distribué
dans des paniers, la quantité d’oeufs choisis
et nécessaires à chaque couvée. On la
pesé doucement sur ses oeufs, on la
couvre d’un linge, qu’on ne lui ôte
qu’une fois par jour le matin quand on
la lève pour lui faire prendre le repas
qui lui est servi à coté du nid :
précaution nécessaire pour qu’elle soit
le moins long - tems possible absente de
son nid; que le moindre froid sur-«
tout vers la fin de l’incubation ne
fasse pas périr les petits dans leur®
«oquilles.
Les oeufs destinés à être soumis à
l’incubation doivent être ramassés avec
encore plus de soin que pour être
employés comme alimens.
Il faut que parmi les oeufs produits
par les Poules des meilleures races,
et pendant la seconde année de leur
v ie , on prenne les plus gros, parcs
qu’ils donnent, ou sont présumés devoir
donner les plus grands, les plus vigou-*
retix poulets.
11 faut être assuré que les oeufs
sont fécondés ; trop de personnes pour
avoir mis couver des oeufs clairs ont
été dégoûtées de faire éclore des poulets.
Ainsi quoique Harrey assure qu’un Coq
fécondé en une fois les oeufs qu’une
Poule pondra pendant toute une année;
quoique l’expérience prouve réellement qu’un
simple accouplement du Coq et de la
Poule rends féconds les oeufs à pondre
pendant un mois ; on a l’attention de
ne recueillir que les oeufs fournis par
des poules qui vivent avec des Coqs
très vigoureux, et pour être encore