
que la domesticité peut se le opérer ces
aliances, de différentes espèces de Coqs
et de Hoccos -, que c’est aussi dans cet
état seulement, qu’on obtient des bâtards
féconds des deux espèces de Faisans
dont nous parlons ; dans leur pays natal
et en pleine liberté, on ne verra jamais
une semblable union; si le cas existait ,
on pourroit décider alors sans balancer,
sur • l’identité des espèces. Le contraire
nonobstand a lieu; le Faisan à collier ne
s unit jamais dans son pays avec le Faisan
vulgaire, qui, abonde également dans les
memes contrées où le premier habite.
Ce fait, suffit pour servir à réfutep
l’opinion que la plupart des naturalistes
s’est formé, sur l’identité des deux espèce?
mentionnées.
Avant de passer à la description particulière
du Faisan à collier, j’ajouterai
encore à mes observations-, que la livrée
tant du mâle, que de la femelle de cet
oiseau (a) , diffère beaucoup de celle du
(,a.) Il est essentiel de préysnir les natura-
V £
Faisan vulgaire ; leurs moeurs présentent
d’autres différences*, les petits sont plus
difficiles à élever; enfin, même les
oeufs de ces oiseaux offrent beaucoup de
dissemblance : ceux de l’espèce de cet
article, sont d’un bleu tendre ou bleu
plus ou moins verdâtre, marqué de
petites mouchetures d’une teinte plus
■ foncée, tandis que les oeufs du Faisan
vu gaire, sont d’un, blanc olivâtre sans
mouchetures.
Ce n’est tout au plus, que depuis
vingt ans que ces oiseaux sont connus
en Firance mais en Hollande , les menageries
s’en trouvaient déjà abondamment
listes, que par le Fais;an à collier, je n’ entends
point ces Faisans à coilicr blanc, qui
peuplent les ménageries de quelques seigneurs
en Allemagne ; ceux - c i , ns diffèrent du Faisan
vulgaire que par le <:
ollier blanc, ils sont
Je produit des espèces du Faisan primitif è
collier et du Faisan vulgaire, et forment seulement
une race, qui se perpétue pendant
quelque teinsj