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 C’est  ,  chez  ces  rtrois  genres  d'oiseaux  
 propres  à  la  partie  méridionale  du  Nouveau  
 Monde,  qu’oti  trouve  dans  le  tube  
 même  de  la  trachée  ,  des  sinuosités  plus  
 on  moins  longues;  et  c’est  la,  le  seul  
 caractère  bien  marqué,  par  lequel  ces  
 trachées  diffèrent,  de  celles  des  autres  
 oiseaux  Gallinacés  ;  le  larynx  inférieur  ,  
 est  comme  chez  ces  derniers  dépourvu  
 de  muscles  propres,  qui  servent  de  moteurs  
 à  cette  partie  dans  plusieurs  autres  
 ‘genres  d’oiseaux.  Le  larynx  inférieur  et  
 les  bronches  des  Pauxis  ,  des  Hoccos  et  
 'des  Pénélopes  ne  diffèrent,  de  ces  mêmes  
 parties  dans  les  Paons  ,  les  Coqs  et  les  
 Faisans1,  que  par  la  position  des  anneaux,  
 la  distance  des  membranes  qui  se  trouvent  
 'entre  chacun - d’eu x ,  et  le  peu  de  
 différence  dans  la  forme  des  traverses  
 d’où  pendent  les  bronches  (Ji). 
 Dans  les  Pauxis  à  pierre  (i)>  et  dans 
 (Ji)  Voyez  pour  ces  différences,  les  figures  des  
 planches  anatomiques  de  ce  volume  et  du  
 suivant. 
 G)  On  ne  connqit  de  nos  jours  gue  deux 
 tous  les  Pénélopes  chez  lesquels  la  forme  
 de  la  trachée  a  été  .  observée  ;  on  a  
 trouvé,  qu’elle  décrit  une  ou  plusieurs 
 circonvolutions,  qui  toutes  se  dirigent  sur  les  
 muscles  de  la  poitrine,  entre  les  te'gumens,  
 immédiatement  au  -  dessous  de  la  peau ;  
 dans  les  seuls  Hoccos  on  a  observé,  que  
 ces  circonvolutions  du  tube  de  la  trachée,  
 ont  lieu  à  la  partie  inférieure  du  cou,  
 ou  dans  la  cavité  du  thorax,  apeuprès  de 
 la  .  mèrpe  manière,  que  dans.  les  mâles  du 
 genre  Spatule  {'Plataîea):  mais „  on  n'a  point  
 encore  rencontré  une  espèce  dans  aucun 
 de  ces  trois  genres,  chez  laquelle,  les  circonvolutions  
 du  tube  de  la  trachée,  se  
 forment  dans  l’intérieur  de  Pos  du  sternum ;  
 comme  nons  voyons  que  cela  a  lieu, 
 dans  le  plus  grand  nombre  des  espèces  
 qui  composent  le  genre  Grue  (G^us),  et 
 •espèces  qui  composent  le  genre  Pauxi,  le  Pauxi  
 «  Pierre  et  le  Pauxi  Mitu  ;  je  u’al  jamais  
 -occasion  de  disséquer  ou  de  voir  les  parties  
 internes  de  ce  dernier  ,  et  oh  n’ est  point  
 encore  instruit  sur  la  forme  de  la  trachée ,  dans  
 iè l të  espèce. 
 Toïïlt U, / /