
éloigne le Bankiva de celles-ci, le port
de sa queue étant presque horisontale et
voûtéeÿ tandis que chez les races désignées,
la queue est plus relevée et forme deux
plans verticaux: les plumes qui tombent du
cou sur le haut du dos, sont, comme dans
tïos Coqs , longues et à barbes désunies ; le
bout de chaque plume s’élargit im peu et
est arondi; la tête, le cou, et toutes les
longues plumes du dos qui pendent le long
du croupion, sont d’un orange éclatant ou
couleur de feu; le haut du dos, les petites
et les moyennes couvertures des ailes sont
d’un beau marron pourpré ; les grandes
couvertures sont d’un noir à reflèts de
vert; les rémiges et les pennes secondai*
res sont d’un roux de rouille sur
leurs barbes extérieures, et noires en
dedans; la poitrine, le ventre, les cuisses,
l’abdomen, et la queue sont noirs
à légers reflèts de vert-doré; la crête,
les joues, la gorge et les barbillons sont
d'un rouge plus ou moins vif.; les pieds
sont gris, armés de puissants e'per-ons.j
l ’iris est jaune.
La Poule est plus petite que le Coq ; sa
queue est aussi un peu horisontale et voûtée;
elle porte une petite crête et ses appendices
ou barbillons sont très courts; le tour
des yeux est nud ainsi que -la gorge; cette
dernière partie a de petites plumes distantes
les unes des autres, ce qui forme un léger
tissu à travers duquel on appercoit la peau
rouge; la poitrine, le ventre, et l’abdomen
sont do couleur isabelle ; chaque plume porte
une petite raye plus claire le long de la
baguette; les plumes du bas du cou sont
alongées à barbes desunies ; elles ont du
noir à - leur centre et sont frangées de jaune
d’ocre ; le manteau, les ailes, les plumes
du croupion et de la queue, sont d’un gris
terreux parsemé de nombreux zigzags noirs;
les grandes pe'nnes des ailes sont gris cendrés.
XvX. Laischenau a déposé dans les gaileries
du muséum de Paris le Coq et la Poule de
cette espèce; on y voit encore une seconde
femelle qui ressemble absolument à celle dont
nous donnerons la figure dans l’édition en
grand format.