
La seconde méthode consistait ou à
convertir en étuve le dessus des diffë-
rens fours qui travaillent continuellement,
comme Ceux des boulangers, des pâtissiers,
&c. ou â préparer des chambres
qu’il échaufibit par' un poêle, en observant
dans le premier cas de modifier la
chaleur; dans le second de régler le feu
à l’aide de ses thermomètres-, de manière
que, pendant les vingt-un jours nécessaires
à l’incubation des oeufs de Poules,
la température n’y fut pas au dessous
de vingt - huit degrés et au dessus de
trente - quatre. •
À force de persévérence, d’adresse et
de soin, Réaumur est parvenu à faire
assez bien réussir ces procédés; mais ils
présentent tant d’inconvéniens et de difficultés
pour les gens auxquels on doit
naturellement en confier l’exécution, que
depuis sa mort personne encore n’a cru
devoir les adopter.
Il a au moins contribué à déterminer
d’autres phisiciens à en chercher de
moins défectueux et sur tout de plus
D E S C O Q S ,
propres, sous le' point de vue d’un établissement
considérable.
MÉ TH O D E D E COPINEAU*
■ Celui qui nous paroit avoir travaillé
îe premier dans ce sens, sur cet objet,
&vec le plus d’intelligence et de sagacité*
est l’auteur de l’ouvrage ayant pour t itre,
L ’homme rival de h nature.
C’est, après les prêtres Egyptiens, celui
qui a le mieux connu les principes de
l’art, et qui pouvoit le conduire plus
rapidement à sa perfection, si les circonstances
eussent favorisé ses efforts. Son
couvoii est sur - tout très ingénieux.
C’est un bâtiment rond, dont le faite
est une voûte percée de quatre fenêtres
triangulaires, chacune ouvrant à volonté à
l’aide d’une corde passée dans îane poulie ;
l’entrée de ce couvoir est formée de deux
portes vitrées , Eune. intérieure , l’autre
extérieure, toutes deux , ainsi que les
fenêtres, sont garnies de bandes de peau
dagneau, sur la derniere porte vient se
rabattre une portière formée d’une grosse
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