
couvées, d’age à-peu-près pareil, pour eu
former une bande; les plus âges n’exigant
pas des soins continuels on les éloigne aux
extrémités de la Faisanderie, et les plus
jeunes doivent toujours être sous la main
du Faisandier; par ce moyen, la confusion
s’il en arrive, n’est jamais qu’ entre les âges
moins disproportionnés et devient moins
dangereuse.
Voila les Faisandeaux élevés, la même
méthode convient aux perdrix; il faut observer
seulement, qu’en général les perdrix
rouge sont plus délicates que les Faisans
même, et que les oeufs de fourmis de
pré leurs sont plus nécessaires.
.Lorsqu’elles ont atteint six semaines et
que leur tête est entièrement couverte de
plumes il est dangereux de les tenir enfermées
dans la Faisanderie ; ce Gibier naturellement
sauvage, devient sujet alors à
une maladie contagieuse, qu’on ne prévient
qu’en le laisant libre dans la campagne ;
cette maladie s’annonce par une endure
considérable à la tête et aux pieds, et elle
est accompagnée d’une soif, qui hâte la
mort quand on la satisfait.
L’objet de l’éducation domestique du 0*1
bier étant d’en peupler la campagne ) il
faut lorsqu’il est élevé, le répandre dans
les lieux ou l’on veut le fixer.
On peut donner la liberté aux Faisans,
lorsqu’ ils ont deux mois et demi. Pour
les fixer, on transporte avec eux leur
caisse et la Poule qui les a élevés ; la
nécessité ne leur ayant pas appris les
moyens de se procurer de la nourriture,
il faut encore leur en porter pendant quelque
tems; chaque jour on leur en donne
un peu moins, chaque jour aussi ils s’accoutument
d’en chercher eux-même.
Insensiblement ils perdent de leur fami-
larité, mais sans jamais perdre la mémoire
du lieu ou ils ont été déposés et nourris
; on les abandonné enfin , lorsqu’on
voit cju’ils n’ont plus besoin de secours. .
L E F A I S A N P ANA CHÉ .
Phasisnus choldîticus. Varîus.
T .j p. Faisan panaché, est une variété
accidentelle du plumage dans l'espèce du
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