
, et tfe quelques autres contrées voisines,
sont les plus beaux et les plus gros
que' l’on connoisse (a).
C’est de CCS contrées qu’ils se sont
répendus dans presque tous les pays de
l’ancien continent ; on trouve des Faisans
dans une grande partie de l’Europe , ils sont
abondants en Espagne , en Italie , dans
quelques parties de l’Allemagne principalement
de Bohème et dans le midi de la
France ; ils sont moins communs dans le
nord de cet Empire : l’espèce en seroit
bientôt détruite en Hollande si Ton ne
prenoit la précaution de destiner toutes
les années un certain nombre de ces
oiseaux à repeupler nos bois et nos
parcs; pour se procurer les Faisans qu’on
se propose de conserver à cette fm; 011
défriche au milieu du bois, un, ou plu-
(a ) Buffon dans l’ édition de Sonn'.ni, vol. 6.
p. 155. à l’ article du Faisan. Marco Paulo,
assure que c’ est dans les pays soumis aux Tar-
tares, qu’ on trouve les plus gros Faisans et
«eux qui ont la plu* longue queue.
sieurs petits emplachemens de trois et de
quatre pieds de diamètre ; on y habitue
les Faisans à venir prendre du chénevis;
vers lé mois de septembre on a soin
de tendre des filets dans ces lieux ; il
est alors facile de se procurer la quantité
de Faisans nécessaires pour l’année
suivante.
Les Faisans qu’on destine à repeupler
les parcs sont remis en liberté au commencement
de Mars , et ils réussissent
assez bien.
J’ai lieu de croire que le Faisait Vulgaire,
n’habite point en Afrique, il est du moins
certain que, l’espèce ne sc trouve pas au
Gap de Bonne-Espérance quoique Buffon,
qui s’appuie du témoignage de Kolbe (a),
assure le contraire; mais ce n’est pas le
seul endroit de son livré ou ce dernier
en impose ; les habstaris de la colonie du
Cap donnent cependant le nom de (FezanO
à d’autres oiseaux ; entre - autres a une
espèce de Frarxolia que je nommerai
Francolin criard.
Qa') t^oyez Kolbe. Tom. X. pas. iS*.