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 de  celles,  faites  d’après  des  dessins. 
 L ’attribut  de  l’Eperonnicr  chinquis  est  
 d’avoir  plusieurs  éperons  aux  pieds,  et 
 variant  de  six  à  quatre  $  celui  que  
 Sonnerat  décrit  en  avoit  cinq  ,  deux  au  
 pied  droit  ,  et  trois  au  pied  gauche,  les  
 deux  éperons  inférieurs  étoient  unis  à 
 leur  base.  J’en  ai  vu  d’autres  qui  n’avoient  
 que  deux  ergots  à  chaque  pied;  un  seul 
 en  avoit  six,  trois  à  chaque  pied.  Deux  
 Éperon nier s  qui  font  partie  de  mon  cabinet,-  
 ont  trois  éperons  au  pied  droit  et  deux  
 au  pied  gauche;  dans  ces  individus,  les  
 deux  épérons  supérieurs  du  pied  droit,  
 sont  réunis  à  leur  base. 
 J’ai  constamment  trouvé  deux  éperons 
 réunis  indifféramment  de  l’inférieur  ou  du 
 supérieur;  mais  je  n’ai  jamais  vu  un  individu  
 avec  trois  ergots  séparés.  Il  est 
 tout  aussi  rare,  de  voir  un  chinquis 
 k  quatre  éperons  seulement,  que  d’en  
 voir  un  qui  en  a  six.  J'avoue,  que 
 ce  jeu1  étonnant  dans  la  nature,  ne  sauroit  
 servir  de-  base  assez  solide  pour  former 
 une  différence  générique ;  mais  ce  caractère, 
   ne  se  trouve  dans  aucun  des  
 oiseaux  à  double  ergots,  dont  nous  aurons  
 occasion  de  parler  dans  la  suite.  Un  second  
 attribut  caractéristique  qui  distingue  
 l’Eperonnier,  se  voit  dans  les  deux  plans,  
 ou  si  l’on  veut  les  deux  étrges  de  la  
 queue  ;  le  plan  inférieur  composé  des  plus  
 longues  plumes  forme  la  véritable  queue :  
 il  est  couché  sur  le  premier  rang,  de  
 manière  à  en  recouvrir  les  deux  tiers.  
 Cette  double  queue  a  toutes  les  plumes  
 dont  elle  est  composée  arrondies  par  le  bout  
 et  étagées:-  quand  l’oiseau  est  agité  il  étale  
 ces  deux  rangées,  sans  cependant  rélever  la  
 queue  dont  les  deux  plans,  restent  toujours  
 dans  une  direction  horisontale. 
 Cet  oiseau  est  d’un  tiers  moins  grand  
 que  le  Faisan  vulgaire  (a ),  le  volume  de  
 son  corps  est  presque  pareil  au  Faisan 
 C<0  Edwards,  comment  une  faute  en  disant à  
 que  l’ Eperonnier  mâle  surpasse  en  grosseur  la  
 Faisan  ordinaire;  Buffon  tomie  dan«  la  mêmç  
 erreur  ,  en  copiant  cet  auteur,