
Le meilleur poulailler est situé au lé-
vaut, assez, mais non trop près de la
maison du fermier ; il offre un carré de
douze pieds de longueur sur dix de largeur
et autant de hauteur • il est élevé
d’un pied au dessus du Sol ; les murailles
en sont épaisses, bien crépies, blanchies
en dèhors et en dedans, n’ayant ni fentes
ni crevasses, ni cavités qui permettent
aux fouines, aux- belettes, aux. rats, aux
souris, et même aux insectes, d'y pénétrer
et de s’.y cacher; le toit qui le
couvre est très saillant ; il le garantit de
l’humidité, le plus redoutable fléau des
Poules; la porte est petite; au dessus
est une ouverture par laquelle les Poules
entrent du dèhors à l’aide d’une échelle, et
vont se placer sur l e . juchoir, qui se
trouve exprès au niveau de cette ouverture,
ainsi que deux fenêtres de formé
circulaire, l’une au levant l’autre au couchant
, toutes deux garnies d’un grillage
â mailles très sefre'es, et d’un contrevent.
Ces fenêtres, qui servent à entretenif
des courans d’air dans le poulailler pour
îc rafraîchir, et surtout pour le sécher,
sont constamment ouvertes en été , et
bien fermées en hyver.
Dans les angles intérieurs sont placés
sur des tasseaux et à dix à douze pouces
d’intervalle, les juchoirs; ce sont dés
perches qu’on a sdin d’équarrier, parce
que les Poules n’embrassent point une
perche cylindrique, ne pouvant point courber
leurs doigts * ni leurs ongles pour
s’ affermir dessus.
Les espaces intermédiaires sont destinés
aux pondoirs, tous recouverts d’une planche,
pour garantir les pondeuses des fientes
des autres Poules , et leur procurer
le repos qu’elles récherchent dans l’instant
4e la ponte.
Les pondoirs ou nids Sont des paniers
d’osier fixés solidement contre les murs;
ils sont bien fournis, souvent rafraîchis
de paille de seigle brisée, et disposés si
avantageusement, que les Poules y entrent
sans risquer de casser les oeufs qu’ils
contiennent.
Il y existe un abreuvoir semblable a