
râtres â reflëts de vert-dote': les Cuisses sont
d’un noir grisâtre avec des teintes de vert
dore'; ces plumes sont terminées sur le
genou par une bande de couleur fauve.
La Paone sauvage que nous n’avons jamais
eu occasion de voir en nature, ne fait qu’une
couvée par an ; elle pond de vingt cinq
à trente oeufs, qu’elle dépose à terre dans
des lieux bien abritées qui mettent sa couvée
hors de toute atteinte du Tigre.
En langue samserite qui est celle des Hindous,
le Paon porte le nom de MavaUt.
Les Paons sauvages qu’on nourrit dans les
Ménageries de Java, montrent toujours leur
naturel enclein à la liberté, ils retournent
dans les bois dès qu’ils en rencontrent
V occasion.
Le Paon sauvage fait partie de mon cabinet.
PAON DOMESTIQUE.
Pavo cristatus domesticus. L a t h .
J 'ai fait observer dans l’article du Paon
sauvage, que nous devons a M. Sonnini
l’exposé le plus simple, le plus clair et le
plus précis sur cet oiseaux qui vit parmi nous
en domesticité ; il n’est donc que juste de
donner en entier le texte de cet auteur*
Le Paon (a) est a peu près de la grosseur
d’un jeune Coq d’Inde qui n'a pas encore
atteint sa première année; sa longueur ordinaire
prise du bout du bec à celui de la
queuej est de trois pieds huit pouees, sa
queue est longue de plus d’un pied et demi
et ces ailes pliées s’étendent jusque’a environ
cinq pouces de la longueur de sa queue.
Une huppe qui ne ressemblé en ries à
(a} Il eit nécessaire de remarquer que M. Son»
nini, de même que ses prédécesseurs qui ont
écrit l’ histoire des Paons , n’avoient point de
notions exacte» ,concernant le Paon primitif,