
lorsqu’elles l’ont mangée , on leur jette,;
suivant les resources locales , une certaine
quantité de vannùre, de criblure de froment
et de seigle, ou d’orge pur J de
sauasin, de ble de Turquie concassé, de
Yesce de pois chiches, de marc de raisin ou
de pommes, de fruits sains ou gâtés, coupés
par moiceaux, de pain, de miettes et
autres débris de la table et de la cuisine,
des racines cuites , &c. Seulement, suivant
la saison, on augmente ou on diminue
la ration de l’une ou de l’autre
de ces substances ; quelquefois, comme
pendant la récolte ou le battage des
grains, on supprime toute distribution.
Le repas au soir est semblable à celui
du matin ; tous deux doivent leur être
servis, soit dans le Poulailler, si on veut
que les Poules seules y aient part, soit
près du Poulailler, dans un endroit disposé
de manière qu’elles n’y soient point exposées
aux vents et à la pluie. L ’expérience
a appris qu’il étoit essenteil:
!*• Que te pâtée fut chaude lorsqu’on
la leur donnoit, pareeque dans cet état elle
êontribuoit à mieux conserver leur santé,
à les rendre plus fécondes et à les nourrir
d’avantage.
' a0. Qu’on pourvoit remplacer la distribution
des grains, cuits ou crus, par celle
de la pomme -de - terre cuite, mélée à
une certaine quantité de farine de ces
grains, ou mieux encore, par ce mélange
Couvert! en pain, puis mis sous forme
de soupe,
S9. Que les grains étoient en général
meilleurs lorsqu’ils avoient éprouvé la
cuisson que lorsqu’ils étoient crus, et encore
plus nutritifs lorsqu’ils avoient subi
la panification.
4°. Que la plus excellente nourriture
pour les Poules étoit ce même pain
trempé et mêlée avec de la viande bouillie
et hachée.
5e, Qu’il existoit des circonstances ou
le choix de la nourriture des poules
n’ étoit pas indifférents', comme pendant
la ponte: la couvaison et surtout pendant
lçs maladies qui les affligent. Le
froment ...et le seigle, à Exception de