
et continue à s’y reproduire dans l'état
de sauvage (a). Elle forme une espèce
également distincte des races domestiques
que les Indiens nourrissent dans ces
parrages , ces races sont absolument semblables
à tous égards à celles qui vivent
en domesticité', dans les autres pays
du globe»
J’ai vu trois mâles et une femelle de
l’espèce du Coq Sonnerat ; le plumage
des mâles noôïait aucune différence.
0 0 Dans les plaines boisées de l’ Indoustan on
trouve des Coqs sauvages qui sont tous de î&
même couleur, c’ est à dire rougeâtres; ils ont
une démarche fière, et se battent entre - eur
avec fureur. Les Poules sont toujours brunes. IL
est très agréable, en traversant les bois de
bonne - heure, de voir de tous côtes les Poules
suivies de leurs Poussins qu’ elles gardent
avec sollicitude. Quand à la saveur de. la chair de
ces Poules sauvages, elle est inférieure à celle
des volailles domestiques. Bib/ioth. Rrit. v. *2«
jp. 52$. Art. parties de chasses du Bengale.
C O Q N E G R E ,
Calluï Morio. Mihi.
C 3 e t t e race qui est originaire de
l'Inde, ou l’espèce vit dans l’état de
sauvage, est remarquable par la couleur
de la crête et des barbillons qui sont
d’un - violet noirâtre ; la peau est totalement
noire et le périoste est aussi teint
de cette cou leu r ; il paroit que les voyageurs
ne sont pas d’accord entre - eux sur
ce dernier point. Mardsen (a) et Frcyer
(b) assurent, que ces Coqs ont les os
d’un noir décidé; d’autrés nous apprêtent,
qu’ils ont même la chair noire. Ces
opinions sont bien differentes du résultat
de mes observations. Je puis assurer que
l’espèce du Coq nègre n*a en effet que
l’épiderme et le périoste noirs ; les os
(a) Mardsen. Hist, de Sumatra, v. i . pag, 188.
Freyer. voy. de Siam. v. i. f . 379-