
JT
-Ces essais multipliés de la méthode Egyptienne
aufoicnt dû contribuer à la faire
adopter en Europe ; vraisemblablement ils no
furent pas assez constamment heureux pour
exciter la cupidité des particuliers, qui les
considèrent comme un nouveau moyen d’amusement
pour les Rois, et non comme
un objet de spéculation avantageuse pour
les sujets. Cependant comme les petite
aiment toujours à singer les grands, le
peuple voulut aussi s’amuser à faire éclore
des Poulets. Il demanda s’il n’existoit point
des moyens de faire la chose en petit et
d’ uné manière peti coûteuse. Les savans
d’alors lui donnèrent les vieilles recettes
des (3-rccs^ et à peu près dans lé même
tenis les voyageurs Portugais lui communiquèrent
la manière employée à la Chine.
Celle ci consiste à mettre dans un vase
des oeufs enfouis par le gros bout dans
du sable fin, à les couvrir d’une natte
t t avoir des dits Poulet» au prix de 4 sols » de4
jïiers le cent, à été payé par vertu dudit ro llr
«h sa «juitance, £8 sols a dernier^
et à placer le vase sur un fourneau dan“*
le quel on entretient de la braise allun éo.
L’industrie des François ne tarda pas à
modifier ces procédés: en effet, Olivier de
Serrés nous parie d'un petit four portatif
qu’on faisoit en fer ou en cuivre , dans
lequel on arrangeoit des oeufs entremêlés
de pl urnes et qu’on couvroit d’un coussin
bien mollet. On donnoit à tout le fourneau
une chaleur continue et égale au
moyen de quatre lampes toujours allumées.
Ce patriarche de notre agriculture, qui
trouvoit ce four plus curieux qu’ utile,
observe que les Poulets qu'il fournissoit
demanda ient plus de soins que les autres,
parce qu’ils étoient plus foibles, plus sujets
à des fluxions à des rhumes,
MÉ THO D E DE RÉ AU MUR.
Nous arrivons à cette époque remarv
quable où des savans voyageurs sont revenus
d’Egypte, rapportant les dessins fidèles
des fours à Poulets et la description
des procédés qu’ils avoient vu employer
dans ce pays; nous arrivons à