
Se'e de dix plumes étroites étagées entr’elles,
et ressemble beaucoup à la queue d’une
mésange' à longue - queue ; ces plumes sont
d’un beau vert à reflèts de bleu; les pennes
dorsales qu’il relève comme le font nos Paons,
sont plus courtes et moins brillantes que
celles de ces derniers, mais les miroirs sont
plus grands ; la couleur de la tête du cou
et de la poitrine est d’un vert lustré à reflèts
bleuâtres ; le ventre, l’abdomen, et les grandes
pennes des ailes sont brunes avec deç
teintes verdâtres ; au dessous des yeux est
un espace dénué de plumes ; la peau sur
cette partie est jaûnâtrè; une autre nudité
plus considérable qui se dirige de chaque coté
vers l’ouverture des oreilles, se remarque au
dessous de la première, elle est d’un beau
jaune ; le bec est plus allongé et plus droit que.
dans le Paon vulgaire, il est d’ un gris noirâtre;
les-pieds qui sont armés d’un éperon, ont
une teinte brunâtre, et l’iris est de couleur
marron rougeâtre. Le cri du Spicifère diffère
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beaucoup de celui de nos Paons.
La description du Spécifère que Buffon
donne d’après Aldrovànde, diffère peu de
çcllc.-ci, je n’enjferai point mention, puisqu’elle
offrirait les mêmes résultats incertains,
que celle, qu’on pourait présenter d’après
deux dessins Chinois que J’ai eu occasion de
voir. La description de la prétendue femelle
de cet oiseau dont il est fait mention dans
Buffon, me acmble, plutôt apartenir â un
piâle en mue.