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 de  l’eau  toujours  nouvelle. 
 Pour  sanifier  ce  poulailler-,  on  ne  se  
 sert  plus  de  toutes  ces  -'fumigations  de  
 plantes  aromatiques,  d’encens,  de  benjoin  
 &c ;  dont  les  anciens  agriculteurs  ont  
 donne'  des  recettes  si  variées ;  ,  parce  que  
 l’expérience  a  appris  que  ces  fumigations  
 naisoient  aux  Poules  dans  plusieurs  circonstances  
 ;  qu’en  général  elles  ne  purifiaient  
 point,  qu’elles  ne  faisoient  qu’  arromatiser  
 des  miasmes  putrides.  On  <  n’emploie  que  
 le  feu,  l’air  et  Peau;  ces-  trois  agens  
 sont  assez  puissans,  assez  actifs  .pour  
 produire  les  meillieurs  effets. 
 Ainsi,  après  la  sortie  des  Poules;  on  
 ouvre  la  porte  et  les  fenêtres  du  poulailler, 
   et  de  tems  en  tems  on  y   brûle  
 une  petite  botte  de  paille ^  pour  mieux  
 renouveller  l’air,  et  détruire  Tes  insectes.  
 On  gratte  et  on  lave  à  l’eau  froide,  
 et  quelquefois  même  à  l'eau  bouillante  
 mêlée  avec  un  peu  de  vinaigre,  les  paniers  
 des  nids,  les  perches,  les  auges,  
 les  abreuvoirs,  &c. 
 Le  soi,  pavé  ' en  pierres  plates  ou  polies, 
   ou  en  bahs  Carreaux,  est  fréquemment  
 balayé *  ratissé,  lavé  et  recouvert  
 d’une  couche  de  gravier  ou  de  'paille  hachée  
 menue. 
 Le  même  poulailler  üo  doit  servir  que  
 pour  les  Coqs,  les  Poules  et  les  Poulets  
 ;  il  faut  d’autres  logêmens  pour  les  
 autres  oiseaux  de  la  basse  cour ;  lés  
 Poules,  qui  consentent  à  vivre  avec  eux  
 pendant  le  jour  sur  le  même  fumier,  ne  
 les  aiment  point  avec  elles  pendant  la 
 nuit  sous  le  même  toit ;  elles  11e  souffrent  
 pas  plus  volontiers’  sur  leurs  juchoirs  
 les  Chapons,  quoiqu’ils  soient  dè  la  famife.  
 Ces  êtres  disgraciés  ,  qui  ne  dèvroient 
 trouver  dans  les  Poules  que  de*  l’indifférence  
 ,  leur  inspirent  fa  plus  grande  
 aversion. 
 Il  est  nécessaire  qu’il  y   ait  ,  attenàni  
 au  Poulailler  des  espèces  de  cabinets  bien 
 chauds  ,  tant  pour y  faire couver  les 
 oeufs  que  pour  y mettre les poussins 
 qui  en  sont  éclos. 
 Dans  le  cabinet destiné aux poussins 
 Tome  IL h