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 certain  ordre  dans  les  espèces,  ordre  des  
 plus  nécessaires,  sans  lequel  l’histoire  naturelle  
 retomberoit  infailliblement  défis  un  cahos^  
 impénétrable. 
 En  effet  si  nous  nous  obstinions  à  vouloir  
 ranger  les  Coqs  dans  le  genre  Phasianus  de  
 Linné,  même,  en  donnant  a  ce  genre  tous  les  
 caractères  réunis  que  nous  trouvons  dans  les  
 -divers  auteurs ;  il  s’en  suivroit  encore,  que  
 la  majeure  partie  des  Coqs  contenus  dans  cet  
 ouvrage  n’y  saurroient  trouver  une  place:  
 si  parcontrc  avec  le  projèt  de  faire  de  ces  
 oiseaux  un  genre  séparé  sous  la  dénomination  
 de  Gallus,  nous  nourrissons  l’idée  d’y  vouloir  
 ajouter  un  Court  exposé  des  caractères  
 propres  à  tous,  nous  nous  verrions  encore  
 frustrés  dans  ce.  dessein.  En  supposant  pour  
 principaux  caractères  du  Coq,  d’avoir  une  
 crête  échancrée  sur  la  tête  et  deux  barbillons  
 pendants  à  la  mâchoire  inférieure;  que  
 faire  du  Coq  Javan  Ayamalas,  qui  n’a  qu’un  
 seul  barbillon  flottant  comme  le  dindon,  et  
 une  grande  partie  du  cou  dénué  de  plumes?  
 Ou  placera  t’on  cette  race  de  Coqs  d’out  la 
 érête  est  lisse  ,  et  qui  n’a  point  de  barbillons? 
   Où  rangera - t’dn  lé  Coq  que  j ’ai  
 nommé,  d’après  ëe  voyageur  célèbre  j  
 Houppifère  Macartny ?  ii  a  une  huppé  à  peu-  
 près  semblablé  au  Paon  ;  ses  joues  seulement  
 sont  nues,  et  'la  peau  qui  les  recouvre  
 s’alonge  en  une  espèce  de  membrane  
 pointue,  et  s’élève  au  dessus  des  yeux:  -  certes  
 i’on  ne  placera  pas  cet  oiseau  S 
 l ’exemple  de  Lathani  dans  le  genre  des 
 vrais  Faisans;  la  queue  de  ce  Coq  se  trouvant  
 formée  de  deux  plans  verticaux  qui  
 ensemble  décrivent  un  angle.  Ou^  si  l’on  veut  
 donner  comme  attribut  constant  du  Coq  
 cétte  queue  formée  de  deux  plans  verticaux  *  
 adossés  l’un  à  l’autre,  ainsi  que  la  formé  
 de  ces  deux  longues  plumes  du  millieu  de  là  
 queue  se  courbant  en  arci  quelle  placé  
 assignera  t’on  dans  ce  cas  au  Coq Wallikikili,  
 vulgairement  Co.q  sans  croupion  ^  et  
 que  les  nomënclateurs  ont  à  tort  nommé  
 Coq  dé  Perse ?  Où  placera  t ’on  encore  
 le  Coq  Ayamalas  qui  porte  sa  queue  ho-  
 risontalement,  fe't  lé  Coq  primitif  -  appelé  
 Bankiva  dont  la  quÜie  n’est  que  fbiblemeni  
 Tome  IL à