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 dqns  IcSi  vues,  tic  Bufîon  ,  je.  me  trouve  
 tiC  même  fonde'  à  ne  p ûnt  admettre 
 1 oiseau  dont  il  est  question,  ni  dans  le  
 genre  du  Faon,  ni  dans  celui  du  Faisan ;  
 niais  il  nie  semble,  qu'il  est  pins  conv-.able  
 de  le  placer  dans  un  genre  nouveau,  que  je  
 désigne  à  cette  fin  par  l'attribut  caractéristique  
 qui  semble  particulier  à  ce  gallinacé*  
 L éperonnier  Çhinquis  n’a  en  effet  aucune 
 analogie  avec  les,  Paons,  et  n’en  déplaise  
 a  M.  I  Sonnerat  (a) -,  je  ‘puis  assurer  
 positivement,  qu’il  n’a  aucun  des  caractères  
 principaux  reconnu  propre  à  ’  ce  
 genre.  J’ai  été  à  meme  d’observer  cet 
 oiseau  vivant,’ 'Mi  :ne  relève  pas,  sa 
 queue;  il  n’a  point  de  grandes  plumes  
 dorsale  ou  plumes  'de  parade,  aveç 
 lesquelles  "  le...  Paon  fait  la  roue;  sa 
 queue  d'une  forme  entièrement  différente, 
 Çà)  J’ai  placé  , dit Sonnerat  ,  le Paon  de 
 Malacca  dans  Je genre des  Paons  , pareequ’ il 
 en  à  les  caractères et les  habitudes. 
 Sonnerat  ,  toy. ;aux Indes  -  et  à la  Chine  , 
 y.  2.  p.  174.- 
 non  seulement  du.  Paon  et  du  Faisan,  
 mais  aussi  de  tous  les  autfes  Gallinacés;  
 est  formée  de  deux  rangées  de  plumes  ;  
 la  rangée  supérieure  qui  est  la  plus 
 courte,  est  couchée  sur  l’inférieure,  ou  
 la  véritable  queue..  Ce:  oiseau  diffère 
 encore  du  Faisan,  par  sa  queue  large  
 et  arrondie,  par  les  plumes  du  milieu  
 qui  ne  sont  point  voûtées  ,  comme 
 celles  des  vrais Faisans,  et par les 
 joues  qui  ne sont  point couvertes 
 d’un  tissu  de  velours  rouge  ; le caractère  
 d’avoir constamment plusieurs 
 éperons,  l’éloigne aussi  des Paons et 
 des  Faisans. 
 Les  auteurs  ont  fait  un  double  emploi 
 de  cet  oiseau  en  le  décrivant  sous  
 deux  dénominations  différentes:  l’Eperonnier  
 et  le  Chiquis  des  naturalistes,  sont  
 de  la  même  espèce-,  et  certes  Brisson, 
 dont,; i d’exactitude  est  si  recommandable, 
 n’en  eut  pas  fait  deux  espèces  séparées -  
 si  cet  excellent  observateur  eut  eu  l’occasion  
 d’examiner  la  nature;  ses  descriptions  
 tant  de  son  Paon  de  la  Chine,  que  de