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s,mîmes considérables sur un des partis.
Les anciens se divertissoient à ces tournois,
qui étoient connus du tems des
Athéniens (b) ; aux Philippines, à la Chine
sur le continent de l’Inde, à Java,
-et à Sumatra (<3) -, ces joutes sont ties
communes.
Les differentes variétés. dans ..le plumage
du Coq et de la Poule vulgaire sont innumé-
rablcs; leur signalement me paroit superflu,
le dirai seulement que le mâle a tou,ours
les couleurs plus brillantes que la femelle,
qu’il est plus grand que la Poule ; sa
crête est large et édentée; ses barbillons
sont longs et pendent a la mandibule inférieure
du bec; sur la gorge et à l’en-
I’ un des deux périt sur le champ de bataille
et l’autre eu sort souvent très maltraité ; ceux
qui ont remporté plusieurs victoires, sont cites
avec distinction.
(£) Jeliena. Variae Hhtorioe ïib: ï.
(c) Gemelli carreri, tom. 5 , p. 3 6 . Anciennes
relations des Indes et de la Chine.
00 Histoire de Sumatra ; Martden: trad: franc,
v . 2 , P- 70*
d é s e o Q s . 9?
tour des veux est une peau dénuée de
plumes et de couleur rouge. Une remarque
générale que j’ai faite, c’est que cet
espace dé plumes, qui s’étend sur la gorge
et qui entoure l’oei l , est bien plus considérable
chez toutes les espèces de Coqs
sauvages que chez les races domestiques de
ces oiseaux. Au dessous des oreilles est
un espace d’un blanc put: l’iris des y eux
est ronge, et le bec et les pieds Varient
du noir au jaune.
L ’estomac du Cofc[ est“ extraordinairement
musculeux et pourvu intérieurement d’une
tunique presque, cartilagineuse ; l’action de
ces muscles opère dans l’intérieur de hés- -
tomac un frottement qui dissout non seulement
très promptement toutes sortes d’ali-
îiicns, mais use- dans peü d’heures la
surface dés globes de verre, et lés réduit
en poudré ; les triangles de verre, eussent
ils des pointes très acérées sont
émoussés en peu de tems ; des pointes
d’acier implantées dans une balle de plomb
sont également bien-tôt usées par cetto
action violenté des muscles. On peut veir
Tome IIt g