
.mitlf par des amis dignes de foi, et des per«*
sonnes établies depuis leur enfance dans l'Inde,
oonfîrment absolument cette opinion.
Le pied du Jago, dont nous figurons le
contour ’ dans la pl. citée, m’a été envoyé
de Batavia.
L E CO Q DE P A D O U E , ET LES
P O U L E S DE S A N S E V A R R E .
Gallus Patavinus. Brhs;
n
V^ette race a presque le double de grandeur
de nos Coqs et Poules ordinaires ; elle a
beaucoup de ressemblance avec l’espèce du
Jago dont je viens de faire mention ; la voix
de ces Coqs est forte et rauque; leur poids
.Va jusqu’à huit ou dix livres.
On 'peut rapporter à cette race les grands
Coqs de Rhodes, de Perse et du Pégu, ces
grosses Poules de Bahia dont Dampier fait
mention, ainsi que les Poules de Sansevarre
estimées en Perse.
C O Q ET P O U L E B A N K I V A .
Gallus Bankiva. Mïhi.
D a n s l’ordre naturel, l’espèce du Banbiva
doit occuper le second rang, comme ayant
concouru à la production de la race du Coq
villageois et des nombreuses nuances dont
celle-ci est composée. En effet, en considérant
cet oiseau, on lui trouve beaucoup de
rapports avec les Coqs villageois de moyenne
taille.; même forme et couleurs; sa crête et ses
barbillons sont semblables à ceux de nos Coqs,
la Poule sur tout ressemble tellement à nos
Poules domestiques, qu’il serait difficile de la
i^connoitre d’une Poule vulgaire, si la pente
moins verticale de sa queue ne la faiso.it distinguer;
ce caractère qui est bien plus apparent
dans le mâle, m’à fait hésiter un moment,
et à jetté quelques doutes sur l’opinion
que cette espèce auroit effectivement concouru
à la propagation des races vulgaires : mais en