
plumés sécondaires des ailes sont couchées
le long de eette queue, et dépassent de
beaucoup les pennes latérales de celle-ci.
Les pieds, qui ne portent point d'éperon
sont de couleur rouge ; le tarse est long, et
la membrane interdigitale engage les doigta
jusqu’à la première phalange; le bec est
jaune, ainsi que les ongles , et l’iris est
d’un orange vif. Il ne m’est rien parvenu
sur la manière dont ces oiseaux pratiquent;
leurs nids, ni sur la ponte,
L’Argus est déposé dans ma collection-
0t on en voit dans plusieurs cabinets.
L ’ARGUS Femelle?
lArgus giganteus, TVLUil. Femina»
Ï - / A femelle de l’Argus dont aucun auteur
n’a fait mention, ressemble si peu au
mâle, qu’un observateur peu exercé en
histoire naturelle ne manqueroit pas d’en
faire deux espèces distinctes ; quoique le
corps de ' la femelle soit a peu W près ,
du meme volume que celui du mâle, la
grande différence qui se trouve dans la
longueur de la queue et des ailes ; sur
tout , dans la forme de ces dernières ;
font paroitre cet oiseau beaucoup plus
petit que le mâle: sa longueur n’excéde pas
vingt - six pouces mesurée depuis le bout
' du bec, à l’extrémité des plumes du centre
de la queue; la plus grande longueur
de l’aile qui dans le mâle est de deux
pieds dix pouces , ne porte chez la femelle
que treize pouces quatre lignes;
ajoutez; à ces dissemblances, celles également