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 „   à  deux  ou  trois  reprises ;  c’est  de  lui  
 „   qu’il  est  dit:  aime,  combat,  triomphe,  
 „   et  chante  sa  victorie  (a  
 Afin  de  complettcr.  l’histoire  du  Çoq  'et  
 de  la  Poule  domestique  ,  et  pour  laisser  
 le  moins  à  désirer  à  ceux  gui  consulteront  
 çette  monographie,  je  place  ici  çn  
 son  entier  l’intéressant  article  qui  traito  
 de  l’économie ;  il  se  trouve  dans  ie  
 nouveau  dictionnaire  d’histoire  naturelle  de  
 L’an  1803.   C’est  M.  Parmentier  qui  
 parle» 
 P O U L A I L L E R , 
 On  sait  que  l ’excès  du  froid  engourdit  
 les  Poules,  retarde  et  diminue  leur  ponte;  
 que  la  chaleur  trop  vive  les  affoibüt;  
 que  le  manque  de  bonne  eau  leur  cause  
 la  pépie,  la  constipation  et  les  autres  
 maladies  inflammatoires ;  que  l’air  humide  
 leur  donne  des  douleurs  rhumatismales;  enfin, 
   une  atmosphère  infecte  les  rend  languissantes1, 
   d’où  il  suit  nécesfaircment  que 
 Mauduyt  Eficyc/op,  Mtthod% 
 leur  fécondité  est  moindre,  que  la  chair  
 11'a  pas  autant  de  qualité,  que  leur  éducation  
 est  difficile.  D’après  ces  considérations, 
   on  peut  juger  combien  il  est  important, 
   pour  la  prospérité  de  là  volaille,  
 qu’elle  soit  logée  sainement,  commodément  
 et  proprement. 
 Pour  réunir  tous  les  avantages  qu on  
 peut  désirer  dans  un  poulailler,  il  est  
 donc  essentiel  qu’il  ne  soit  ni  trop  froid  
 pendant  l’hiver,  ni  trop  chaud  pendant  
 l’été;  il  faut  qite  les  Poules  puissent  s*y  
 plaire,  et  ne  soient  pas  tentées  d’aller  
 coucher  et  pondre  à  Pavanture.  Sa  grandeur  
 doit  être  proportionnée  au  nombre  
 des  individus,  mais  plutôt  petit  que  trop  
 grand,  pareequ’en  hiver  les  jPoules  plus  
 rassemblées,  s’ électrisent  et  se  communiquent  
 de  leur  propre  chaleur.,  Qu’on  ne  
 craigne  pas  que-  rassemblées  ainsi,  elles  
 se  nuisent  et  s’infectent  réciproquement;  
 il  est  prouvé  que  les  Poules  qui  s’isolent  
 sont  peu  fécondes,  et  que  plus  elles  
 sont  rassemblées  dans  un  petit  espace,  
 plus  leur  ardeur  à  pondre  est  soutenue,  
 même  dans  les  tétas  froids.