
fond du son' plumage, est d’un blanc
plus ou moins pur, et que les diverses
mouchetures sont moins brillantes ; les
plumes du cou et de la tête ont aussi
des teintes moins vives j 'et le rou.°e
des joues est très pale. La même dégradation
a lieu chez les : femelles, le
fond de 'leur plumage prend du blanc,
tandis que les mouchetures ont des
teintes moins foncées.
LE F A I S AN BLANC,
Phasiaiuis cholchicus. jilbus.
T ' on se ferait une bien fausse idée
de cette variété dans l’espèce i de Faisan
vulgaire, si l’on s’imaginait, que ces
oiseaux sont d’un blanc pur ; il en est
de ceux-ci comme des paons blancs,
leur plumage porte également les empreintes.
(quoique très foiblement ébauchées)
des couleurs propres à l’espèce:
oo caractère, qui décèle au premier coupd’oeil
leur origine, est encore le plus
souvent accompagné d’un autre incident
qui le rend plus évident; peu d’individus
ont tout le corps couvert de plumes
blanches; l’on remarque le plus souvent
quelques plumes richement décorées, semées
au hazard sur l’une ou l’autre partie -du
corps de l’oiseau ; mais cès incidente
sont passagers, et la mue les varie plus
ou moins. Le Faisan blanc ne saurait
par conséquent être considéré comme une
espèce Ou race particulière, qui doit sa
blancheur à la température des climats
septentrionaux; puisque, les régions tempérées
voient aussi naître de semblables
individus ; qui, dans ces pays} comme
dans les contrées exposées à un plus
grand degré de froid, doivent leur origine
à nôtre espèce du Faisan vulgaire. Je
suis entré dans de plus longs détails
sur les oiseaux blancs ou variés de
blanc, a l’article du Paon p lane.