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voûtée et presque horisontalc? Le Macartny
même, qui à la seule inspection extérieure,
paroit bien plus tenir en partage des caractères
propres aux Coqs qu’a ceux des
Faisans, étant considéré méthodiquement, ne
Saur oit encore faire partie du premier de
ces genres: enfin, nous voyons dans ces
oiseaux un si grand nombre ' de petites
variétés, tant par rapport à la ftructure
des plumes, qu’ au port, à la taille et à l’ensemble
» que je donnerois au nomenclateur
le plus habile, comme au méthodiste le
plus opiniâtre, à fixer des caractères constants,
propres à tous les oiseaux que nous
connoissons dans ce genre.
Les Coqs diffèrent â 'plus d’un titre des faisans;
ces derniers ont les plûmes caudales
longues, étroites et voûtés, les deux pennes
intermédiaires constamment plus alongées
que les latérales, les joues couvertes d’un
tissu composé de petites plumes excessivement
courtes, et imitant le velour ; nous leurs
remarquions aussi un naturel très délicat,
très sensible, soit aux intempéries de l’air,
soit aux influences d’un climat froid; on ne
“parvient qu’ avec des soins assidus, à les
faire propager dans l’état de domesticité.
Les Coqs ont les plumes caudales très
larges, ils ont souvent deux plumes pendantes
en arc, le long de chaque pian d’une
queue qui dans la plupart est verticale;
la tête a constamment une partie dénuée de
plumes recouverte par une peau lisse , qui
s’alonge tantôt ' en un seul barbillon flottant,
tatnôt en deux appendices, et qui surmonte
souvent la tête en forme de crête; dans
d’autres, la peau nue n’engage que les
joues. Ces oiseaux ont le naturel moins
sensible que les faisans, ils saccoutcment
aussi mieux à toutes les températures ce que
prouvevideinment leur existance dans presque
tous les pays, même les plus froids.
Pour en venir a une conclusion, je vais
faire' connoitre mes idées sur ce genre d’oiseaux
; ayant ce me semble assez clairement
prouvé les motifs qui m’ont porté à lés
séparer des vrais Faisans, avec les quels ils
n’ont d’autres rapports qu’à titre d’oiseaux
brachiptères et pulvérateurs.
Je prendrai d’abord pour caractères propres
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