
le possesseur ne m’ayant point permis de
la tirer du bocal.
La figure que je me propose d'en donner
dans l’édition de cet ouvrage en grand
format, est faite d’après une exquise que
j ai rapporte de Londres. Il m’auroit été
facile de représenter tout l’oiseau, en
copiant le dessin d’après le quel Edwards
a donne' sa gravure; mais, je me serais
écarté par l’ à de l'engagement de figurer
uniquement dans cet ouvrage, les seules
espèces dont j ’ai été à même d'examiner
les individus. Ce qui peut donner aux
naturalistes la parfaite sécurité, de ne point
se trouver en contradiction avec la nature,
lorsqu’ils consultent cette monographie.
La tête du Napal est un peu plus
grande que celle du Coq villageois, le
fccc est pareil à celui des Faisans.
Sur toute la partie du devant du cou
est une membrane , dont les bords sont
lâches et s’étendent de chaque coté de
•quelques lignes, par dessus les plumes
des cotés du cou ; cette peau est nue,
.d’un beau bleu avec des taches de
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couleur orangée : une membrane lâche
prend naissance à la mandibule inférieure
du bec, et se dirige en formant quelques
plis sur toute l’étendue de la peau nue ;
cette membrane est également bleuâtre,
mais parsemée de poils très courts ; sur
les joues sont de petites plumes noires.
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à quelque distance derrière les yeux
l’on voit deux protubérances caleuses ,
semblable à des cornes -, les plumes de la
tête et du cou m’ont paru d’un rouge
pourpré.
Je rapporterai ici pour completter l’histoire
de cette singulière espèce, ce qu’en
ont dit Edwards et Brisson, sans vouloir
cependant garantir la vérité de ces descriptions.
„ Le napal tient le milieu pour la
„ grandeur entre la Poule et le 'Dindon;
„ le cou et la poitrine sont d’un rou^e
„ orangé, la partie supérieure du cou
„ est mêlée d’un peu de noir; la partie
„ inférieure du cou et la poitrine, sont
„parsemées de petites taches rondes,
„ blanches et entourées d’un cercle noir ;