
fparman , (à) fait aussi mention d un
Faisan; l’oiseau que ce voyageur désigne
est encore le même Francolin dont nous
venons de parler, le cri sonore et désagréable
de kurrinti, kurrinn , qu’il fait
entendre le matin et le soir, est propre
à cette espèce.
Le Faisan vulgaire est très multiplié à
la Chine, ou il vit dans les bois sans
se mêler aux autres espèces qui abondent
également dans ce vaste Empire.
Nous voyons encore dans le voyage
du savant professeur Fahas, que les
Faisans se trouvent jusqu’en Sibérie. „ Les
„Faisans, dit cet auteur, font quelquefois
leurs couvées dans les bas fonds
r garnis de broussailles ; ils sont très
„ communs dans les landes des Kirguis,
„ qui orner t le us bonnèts avec les
„ plumes de cet oiseau.” (fc)
Il est aisé de c onclure en observant
(V) S p a rm an . voyage s an Cap de B une-
Espérance, traduction française, y. r. p. 20t.
du p J( PcflJüs t ciduetton
française nouvelills édition» iol, 1. ƒ>. 408»
îa> brièveté des ailes du Faisan et de la,
son vol lourd et peu soutemli , qu’il
n’aura pu franchir de lui - m^mç les mers
qui, séparent l’ancien monde du nouveau
continent, cette conclusion paroit confirmée
par le témoignage de touS les
voyageurs qui, s’accordent à dire qu’il ne
s’ est pas encore trouvé de vrais Faisans
dans toute cette étendue de pay s ; car,
nous excluons entièrement du genre Faisan,
non seulement les Hoccos que Brisson
avoit compris sous cette dénomination,
mais aussi tous les Pénélopes que Buftca
.et tant d’autres auteurs après lui, ont
nommés ainsi; nous éloignons encore du
genre phasianus tous les Coqs, dont j ai
cru devoir faire un genre séparé, ainsi
.que de l’Argus, qui, u’3 liul r£*PPort
avec ces oiseaux.
Le Faisan vulgaire est de la taille d un
Coq ordinaire, sa longueur est de deux
pieds onze pouces; son envergure de
deux pieds et demi; les ailes pliées ne
s’étendent guère plus loin que de la naissance
de la queue; les pieds portent un
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