
marque que la Poule est très sensible à
cette préférence, qu’elle l’accompagne presque
toujours dans ses recherches alimentaires,
qu’elle est la première à sc rendre
à sa v o ix , à recevoir de son bec le
grain qu’il- a trouvé, et on juge qu’elle
le suivroit volontiers, si, se dégageant de
sa captivité, il vouloir aller vivre avec
elle sons les loix de la nature, loin du
séjour de hommes, et sur tout loin des
autres Poules.
Si le Coq aime les jeunes Poules, il
déteste cordialement les vieilles, aussi les
delaisse-t-il aussi-tôt qu’elles ne sont plus
aptes à la reproduction de l’espèce.
Les Coqs, ainsi que tous les êtres organisées,
présentent de tems en tems dès
monstruosités qui fixent l’attention des curieux.
On à vu des poulets à deux têtes,
des Coqs à quatre pattes &c. Ce sont de
ces jeux de la nature qui ne demandent
plus d’explication.
Mais il est une monstruosité plus commune
que les autres, et qu’il est à propos
de citer parce qu’elle est un produit de
Part; ce sont les cornes qu’on voit quelquefois
sur leurs têtes. Elles y sont placées
par un procédé qui consiste à faire
une ouverture à. la crête du Coq, à introduire
par celte plaie, et à appliquer
sur le Crâne un ergot de poulet. L’accroissement
prodigieux que prend cet ergot
après l’union qu’il a contractée avec les
os de la tête du Coq, prouve d’une
munière incontestable la similitude de la
greffe animale avec celle des végétaux.
L A P O U L E .
La Poule a , comme le Coq, une crête
sur la tête et deux membranes sous le
bec , mais moins volumineuses et d'une
couleur moins vive et moins éclatante ;
la femelle, comme dans les autres oiseaux,
est glus petit que le mâle -, son plumage
quoique beau , est moins brillant, moins
varié; sa queue est connue la seinne dans
un plan vertical, sans être accompagnée
4e çes plumes élégantés qui dépassent et
ornent celles du Coq.
L ’on a vu à l’article de l’histoire natun
* S