
 
        
         
		de  taches  roussâtre,  leur  bord  extérieur  
 est  de  cette  dernière  Couleur;  les  pennes 
 de  la  queue  sont  évasés  en  gûutière 
 renversée,  elles  sont  réunies  en  faisceau, 
 ét  tous  les  plûmes  latérales  sont  comme  
 emboîtées  dans  les  deux  pennes  du 
 milieu;  ces  dernières  sont  aussi  plus  longues  
 que  les  autres,  qui  toutes  vont  en  
 décroissant,  elles  sont  variées  et  comme 
 marbrées  de  marron  et  de  noir,  les  plu-  
 mes  latérales  sont  rayées  obliquement  de  
 marron  et  de  noir;  au-dessus  des  plumes  
 de  la  queue,  sortent  d’autres  plumes!  
 longues  et  étroites,  d’une  belle  couleur  
 d’écarlate  ;  l’iris  des  yeux  est  d’un  jaune  
 ëCiatant;  le bec  et  les  pieds  sont  d’un  jaune  
 clair ;  le  tarse  est  éperonné. 
 La  Femeile  est  un  peu  plus  petite  que  
 le  mâle,  les  plumes  de  la  tête  sont  alon-i  
 ge'es  et  l’oiseau  peut  les  rélever  en  formé  
 de  huppe;  les  parties  supérieures  de  la  
 tête  et  du  cou, le  dos,  le  croupîon,  les 
 çôuvertures  des  ailes,  et  celles  du  dessus 
 dé  la  queue,  sont  d un  brun  plus  ou  moins  
 fousââtre  ;  la  gorge  est  blanchâtre,  toutes' 
 345 
 les  autres  parties inférieures  sont  d’un 
 brun  clair  ou  jaunâtre,  varié  de  taches  
 brunes  ;  les  plumes  des  ailes  et  celles  de 
 la  queue,  sont  de la  même  couleur  que 
 le  dos  ,  mais  elles ont  des  bandes  transversale  
 noires  ; la  quene  , qui  est 
 plus  courte que celle  du mâle est  brune, 
 les  plumes du milieu ont des  ;  barres 
 noires  ,  et les - autres ont des  tâches 
 irrégulières de la  même couleur ;  l’iris 
 des  yeux est d’ une  couleur de  noisette 
 jaunâtre  ; le bec  et les pieds  sont 
 jâunes. 
 La  nourriture  qu’on  donné  aux  Faisans  
 de  la  Chine  consiste  en  r i s ,  chanvre  ,  
 froment,  ou  orge  ;  ils  mangent  aussi  des  
 choux  rouges,  de  l’herbe  ,  des  feuilles,  
 des  fruits,  particulièrement  des  prunes  et  
 dés  poires,  les  insectes  sont  leur  mèts  
 favori  ;  cette  dernière  nourriture  leur  
 est  tellement  nécessaire,  que  l’impossibilité  
 de  s’en  procurer,  est  l’tfnique  cause  des  
 nombreuses  maladies  auxquelles  ils  sont  
 exposés.  * 
 . &  S