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Staunton, d’après un individu qui fut.
offert à Lord Macartney Ambassadeur Anglais
auprès de l’Empereur de la Chine,
lors de son séjour à Batavia. C’est
dans l’imposibilité où je me trouve d’indiquer
le nom que les Sumataranois donnent
à cette espèce, que je lui conserve
celui de l’iliustre Ambassadeur à
qui, nous devons les premiers détails
concernant ce magnifique oiseau.
Le Macartney, a e'té indique par La-
tliam dans son supplément à sa synops *
c’est d’après cct auteur que, Sonnini en
a fait mention dans la nouvelle édition
de Buffon. Je me propose de faire
mieux connoitre l’extérieur. du mâle, en
présentant comme nouveauté la femelle et
le jeune mâle qui, n’etoient point connus,
Plus de vingt individus, tant mâles
que femelles ou jeunes, m’ont été
adressés successivement de Batavia, mais
toujours sans aucune notice corcernant
les moeurs de ce galJinacé ; mes demandes
réitérées pour obtenir des renseigne-
aaents sur le genre de vie de cet oiï)
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Irèaü; n’ont servi qu’a me procurer des
jnotions exactes stir la Contrée qü’il habite;
é’est dans l’inférieur des terres et
âùx lisièreâ des grandes Forêts de Pilé
dé SUmatra* que l’ espèce a fixé sa
dômeuréi
Le Macartney sô distingue des Coqs,
par la touffe de plumes déliées qui forment
la huppe dont sa tête est ornée ;
par les parties nues des joues et les
formes différentes de ces carnosités ; par
la longueur du tarse, qui est plus nerveux
et plus robuste qué dans les Coqs.
La longueur du mâle prise depuis le
bout du bec jusqü’a l’extrémité de la
queue * est de deux pieds ; le bee a un
pouce sept lignes ; le tarse a quatre
pouces cinq lignes ; 3c doigt du milieu
avec l’ongle a deux pouces et demi, et
l’éperon porte un pouce huit lignes^
Ces mesures ont été prises sur un mâle
adulte.
Sur la tête du Macartney, s’élève une
élégante huppe composée de plusieurs
figes ou baguettes dépourvues ds
s a