C OQ A D U V E T .
Gallus lanatus.' Mililï
"^r o i c i encore une espèce dont les parties
internes réssemblent à celles du Coq
nêgfe ; elle à comme ce dernier l’épiderme
et le périoste d’un noir d'encre,
mais la chair très blanche et d'un goût
exquis. 11 est certain que la saveur et
la blancheur de la chair de • ces Coqs
surpasse de beaucoup celle des autres volailles
de ce genre-, si l’aspect dégoûtant que
nous offre un tel plat ne répugnait point
sur nos tables, on estimerait ces volailles
à l'égal des ” Peintades, dont leur chair à
le goût et la blancheur,
jr Outre ce caractère, que le Coq à duvet
a de commun avec, le Coq nègre,
il en à d'autres qui lui sont particuliers;
sa livrée est d’un blanc pur ; toutes
ses plumes ont les barbes desunies et
soyeuses, il semble que les baguettes• sont
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pourvues d'un poil excessivement fin, même
le duvet qui se trouve à l'origine des
plumes est moins serré et d’un tissu plus
fin que dans les races de Coqs ordinaires
; les pieds sont très robustes d’un
bleu foncé, et les parties nues sont d’un
rouge violet ou couleur de laque; le bec
est d’un bleu transparant ; l’iris des yeux
est rouge, entouré d’un petit cercle noir..
La livrée des Poules ressemble à. celle
des Coqs, elles ont de petites crêtes et
des appendices charnus qui sont colorés
comme ceux des mâles, elles sont mauvaises
couveuses, et il faut beaucoup de
soins pour les faire pon •Ire ; l’espèce est
très farrouche et les C<;>qs rte sont pas
si courageiux que les Coqs - des races
ordinaires ; ils s’allient difficiièmer.t avec
les Poules vulgaires , mais leur produit
est fécond,
Cette espèce habite les différentes parties
de l’Asie ; on la trouve au Japon et
à la Chine, où les habitants les tiennent
en Cage, pour les vendre aux Européens.
Il n’est guère probable que la race do-
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