
très intéressante à laquelle il est permis
d’ajouter encore plus de foi, par le témoignage
de Mr. Laischenault, qui ma
également communiqué ce fait ; cet estiniable
voyageur m’à aussi appris que le
chant du -Coq ressemble à la moitié du
chant du Coq villageois; on pourait le
rendre par les deux syllabes Co-crik.
Xvlr. Laischenault a dépose très rec crument
dans les galleries du muséum de
Paris deux mâles et une femelle, fruits
de ses intéressantes courses ' dans l'île de
Java: deux individus, en tout semblables
-à ceux du muséum, m’ont été adressés
par l’ancien Gouverneur de l’île de lavai
ils font partie de mon cabinet*
COQ WALLIKIKILI .
Gallus Ecandatus, primus. M'hl,
G et te espèce a donné lieu à- plusieurs
contes exagérés. Avant que la race domestique
fut bien connue et répandue dans les
diverses ' paVtics dé l’Europe , le vulgaire
formait sur'-' le- compte de ces oiseaux
des idées - ridicules ? enfantées par la superstition.
• -
Les transactions philosophiques de l’anne'e
1693. nous apprennent que les Coqs de
Virginie n’ont -point de croupion; les habitans
de cette colonie -assurent que lorsqu’on
y transporte des C o q s ils perdent
bientôt leur croupion, mais cette opinion
est fausse et n’a pas été confirmée par
les voyageurs modernes. Buiïon, dqui
semble ajouter foi à ce conte .peu vraisemblable,
paroit en conclure ' que, cette
espèce est originaire de V.igiruc* d’autant
plus, dit se naturaliste „ que les an