
 
        
         
		de  mon  opinion,  il  semble  que  la  race  des  
 Coqs  appelés  de  Caux  ou  de  Padone,  et  celle  
 de  Sancevare  ont  beaucoup  d’analogie  avec  
 l ’espèce  du  Jago ;  tandis  que  la  race  des  
 Coqs  dits  de  Turquie  à  le  plus  de  rapports  
 avec  l’espèce  du  Bankiva :  ces  races  que 
 nous  rapprochons  des  deux  espèces  primitives  
 seront  celles,  qui  auront  éprouvées  le  moins  
 d’altérations  par  les  suites  de  la  propagation  
 en  domesticité;  elles  auront  pu  produire  en  
 s’aliant  entre-eux:  i°.  la  race  des  Coqs  vila-  
 geois  à  crête  et  à  barbillons:  20.  celle  des  
 Coqs  huppés,  à  petite  crête  et  barbillons;  
 chez  lesquels  les  sucs  propres  à  former  les  
 appendices  charnus  se  sont  portés  à  la  production  
 de  la  huppe  de  plumes  qui  orne  leur  
 tête:  30.  toutes  çes  races  de  Coqs,  dont 
 les  tarses  et  les  doigts  sont  plus  ou  moins  
 couverts  de  plumes,  dont  l’origine  doit  être  
 attribuée  à  la'surabondance  de  nourriture,  qui  
 à  produit  des  plumes"aux  jambes  de  ceux-ci ,   
 comme  elle  à  formée  une  huppe  aux  Coqs  
 huppés:  40.  La  race  des  Coqs  de  Hambourg  
 qui  à  la  tête  encapuchonnée  et  des  plumes  
 redressées  sur  les  oreilles.  Ces  races  et  un 
 SU R   L E   G E N R E   COQ»  
 nombre  considérable  d’autres,  qui,  en  se mêlant  
 entre? eux  et  en  S’aliant  avec  d’autres  especes  
 que  nous  désignerons,  ont  produit  .par  ce  
 Cems  considérable  que  dure  leur  état  do  
 domesticité,  toutes  ces  variétés  dont  
 pourait  former  autant  de  races  et  en  r.epr.oq  
 Ipijpq  un  nombre  considérable  d’autres,  qui  
 seront:  le  fruit  des  soins,  assidus  et  dç  
 ^attention  qu’on  prendra  à.  les  assortir, 
 Beaucoup  d'oiseaux  qui  composent  la  famille  
 des  Gallinacés  paroissent  moins  difficiles  a  
 palier  avec  dès  espèce  étrangères;  nous  ne  
 remarquons  dans  aucun  genre  des  productions  
 stusgi  variées  et  aussi  singulières?  l’on  parvient  
 a  tirer  des  métis,  de  la  plupart  des  
 faisans,  p i i   les,  lldccos  s'aUent  entr-eux  
 en  domesticité;  le  Faisan  s'alie  au Coq,  celui-ci  
 avec  3e  Dindon,  le§  LIocçqs  nés  en  domesticité  
 l ’imissont  avec  les.  Dindons ;  je  crois  
 mémo  qu’ avec  quelque  soins,  l’on  viendrait  
 à  bout  de  tirer  des  métis  de  la  majeure  partie  
 d§s  OalUnaç-éi,  dont  ]g  naturel  est susceptible  
 è  êtrq  cultivé  en  domesticité, 
 Il  m n   reste  a  voir  si  effectivement  le  
 nouveau  nosdq  nourrit  aussi  de  vrais  Coqs