
mâle s’approchait d’eux : je renouvellai mes
expériences avec les femelles du Faisan à
collier , celles - c i, ne furent pas plus complaisantes
que les Faisanes tricolor. . Je
m’imaginai, qu’une seule Faisane vulgaire
que je savais féconde, rempliroit peut-être
mieux mon but; en effet, elle se prétoit
au désir que manifestoit toujours le Faisan
sans que celui - ci fut capable d’y satisfaire.
Toutes ces expériences me confirmèrent
dans l’opinion, que cet oiseau étoit un
mulet.
Depuis, j’ai fait plusieurs tentavives pour
obtenir de ces métis du tricolor mâle, avec
des femelles du Faisan vulgaire, mais tous
mes soins ont été infructueux ; les 7 oeufs
que j ’obtenois, étoient pesque toujours
clairs.
Buffon, fait mention de deux métis qu’on
a obtenu de la Faisane tricolor, avec le
male de 1 espece vulgaire, il en a résulte
deux Faisans fort ressemblant aux nôtres
cépendant, avec le plumage mal teint et
n’ayant que quelques plumes jaunes sur la
tête-, ces deux jeunes mâles métis, ayant
été mis avec des Faisanes vulgaires, 1 un
féconda la sienne la seconde année , et
il en à résr lté une femelle , qui n a js-
mais pu devenir fécondé ; 1 autre Coq il a
rien produit, ils ont même continué à
rester infécond pendant l’espace de quatre
années qu’on les à observés.
Le métis de cet article, mesuré depuis
la pointe du bec jusqu’à l’extrémité dé
la queue, a trente quatre pouces et demi ;
il a le bec de moyenne grandeur entre
celui du Faisan vulgaire, et du Faisan
tricolor ; les pieds quoique de la même
couleur et modellés sur la forme des
pieds du tricolor, sont cependant plus
robustes ; l’éperon est petit et obtus ; il
a absolument la même forme de queue
que le Faisan vulgaire, sans l’avoir cependant
aussi longue ; la nudité des joues
est encore semblable à ceile du Faisan
vulgaire, mais elle est moins étendue : il
porte la huppe alongée du tricolor m ie;
l’ample camail orangé et rayé de noir qui
orne le cou de ce: Faisan, n’ e t composé
dans ce métis, que de quelques plumes
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