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ne pas lui en donner au de la de
ce qu’elle peut en échauffer.
11 Pour se procurer un plus grand
nombre de Poulets, et conserver aux
Poules leur faculté de pondre, on les
remplace pour la couvaison par des-
Poules d’Inde qui sont singulièrement
aptes à cette opération, et qui peuvent
couver de vingt cinq à trente oeufs de
Poules ordinaires.
12°. II est des gens qu'l le on-^
zième jour de l’incubation mirent les
Oeufs.
Ils ont un tambour , ils le mettent au
soleil, ils y placent les oeufs l’un après
l’antre ; si leur ombre vacille par le mouvement
du Poulet, ils les remettent dans
le nid, et ils rejettent ceux où on n’apperçoit
aucun mouvement.
130. Plusieurs , après dix - huit jour à
d’incubation, plongent les oeufs dans l ’eau
chaude, sous pretexte d’attendrir leurs Coques,
c’est une mauvaise pratique qui ne fait
que troubler et quelquefois manquer entièrement
l’opération.
' Quelque imper tans que soient pour lé
succès, de la couvaison les préceptes et
les observations que nous venons de présenter,
l’expérience prouve que la nature
livrée à ses propres moyens, peut sans
inconvénient les négliger.
L ’amour de la liberté, l’envie de dérober
leurs oeuis et leurs petits aux regards
et aux recherches de ses ennemis , cet
instinct qui ramène les Poules à leur état
primitif lorsqu’elles se disposent à remplir
les fonctions importantes que la nature
leur a confiées, les déterminent quelquefois
à aller pondre et couver à l’écart. Elles
reviennent comme en triomphe à la basse
cour à la tête d’une ■ troupe .de petits
poussins souvent mieux portans que ceux
qui doivent leur existence aux soins combinés
d’une couveuse choisie et d’une fille
de basse - cour intelligente.
On a vu des Poules, aller faire leur
tfids dans un parc, y pondre, y couver,
établir avec leurs familles, devenir
sauvages se ré vêtir d’une plus grande quantité
de plumes, pondre moins souvent, avoir
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