
 
        
         
		décider  des  différences génériques;  on  ne 
 pourra  point  se  dispenser,  d’assigner  un  
 genre  particulier  aux  Pauxis  et  aux  Hoccos,  
 tandis  qu’on  se  verra  également  dans  la 
 nécessité,  de  séparer  les  Pe'nélopes,  de  l’un  
 et  de  l’autre  de  ces  genres. 
 Les  Pauxis  et  les  Hoccos,  sont  de  gros  
 oiseaux  de  la  taille  du  Dindon  et  du 
 Paon;  ils  ont  les  ailes  très  courtes  en  
 proportion  du  volume  du  corps;  les  quatre-  
 rémiges  extérieures  sont  les  plus  courtes,  
 également  étagées  ,  la  cinquième  et  la  sixième  
 sont  les  plus  longues ;  la  queue  est  
 longue,  composée  de  douze  pennes  fortes  
 et  larges  ;  les  jambes  sont  longues  et 
 robustes;  les  doigts  sont  longs,  trois  devant  
 et  un  derrière,  ceux  de  devant  sont  
 réunis  par  une  membrane,  qui  s'étend  jusqu'à  
 la  première  articulation;  le  doigt  postérieur  
 s’articule  plus  bas  sur  le  tarse,  que  dans  
 les  autres  genres  des  Gallinacés,  mais  il  
 n’est  point  placé  à  niveau  des  autres 
 doigts,  comme  dans  les  Pigeons. 
 Les  Pauxis  ont  le  bec  court,  fort, 
 comprimé  ;  sur  le  mandibule  supérieure» 
 s'élève  un  prolongement  de  la  même  nature  
 cornée  que  la  mandibule,  et  formant  
 avec  elle  une  même  pièce ;  les  narines  
 sont  basales,  latérales,  percées  perpendiculairement  
 près  du  front  derrière  le  prolongement  
 corné,  à  moitié  fermées  par  le  
 haut  et  ouvertes  èn - dessous. 
 Les  Hoccos  ont  le  bec  de  médiocre  
 longueur  ,  comprimé  ,  plus  haut  à  sa 
 :hase  que  large  ;  la  mandibule  supérieure  
 élevée  ,  courbée  depuis  son  origine  et  
 voûtée ;  la  ' base  du  bec  recouverte  d’une  
 cire  ;  sur  la  tête  une  huppe  à  plumes  
 contournées  et  frisées;  les  narines  latérales,  
 percées  longitudinalement  dans  la  cire,  k  
 moitié  recouvertes  par  le  haut,  et  ouvertes  
 par  devant. 
 Plusieurs  caractères  ,  que  je  viens  d’indiquer  
 dans  les  moeurs  et  dans  les  formes  
 des  Pauxis  et  des  Hoccos,  peuvent  
 S’appliquer  également  aux-  Pénelopes  ;  ces  
 derniers,  ont  cependant  des  caractères  par-  
 ticulers,  qui  serviront  *  les  distinguer. 
 Autant  les  Pauxis  et  les  Hoccos,  sont  des  oiseaux  qui  cherchent  la  compagnie