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 quoique  assez  généralement  connu,  la  pcin-  
 tade  n’en  étoit  par  moins  rare  du  teins  
 des  anciens.  Cet  oiseau  élevé  autrefois  à  
 Rome  avec  tant  de  soins,  s’étoit  perdu  en  
 Europe ;  il  est  vrai  que  l’on  n’a  commencé  
 à  les  élever  en  abondance  dans  presque  toutes  
 les  contrées,  qu’aptes  que  les  Européens  
 ont  fréquentés  les  côtes  occidentales  
 de  l’Afrique,  qui  est  la  partie  des  peinta-  
 des  Méiéagrides-,  de  la,  elles  ont  été  répandues  
 non  seulement  en  Europe,  mais  
 |çs  navigateurs  les  ont  aussi  transportées  
 en  Amérique  (a),  où  suivant  le  témoignage  
 de  plusieurs  voyageurs,  elles  ont  formées  
 plusieurs  races  -,  mais  ces  races  ou  pour  
 mieux  ;dire  ces  variétés,  se  réduissent  à  
 quelque  peu  de - différences  dans  la  couleur  
 du  plumage  ,  comme  nous  allons  le  voir. 
 (a~)  Les  peintades  ont  été  transportées  aux  
 Antilles  par  les  Génois,  ce  n’ est  qu’en  l’année  
 j 508,  quelles  furent  apportées  à  Porto  - Rico  par  
 des  vaisseaux  négeriers  de  cette  nation  ;  leur  
 plumage  k  lété  légèrement  modifié  par  le  climat.  
 i<s  dru.  voy.  aux  îles  tener.  St.  Thom.  Porto-  
 RicOé  v.  a.  p.  2,07. 
 Les  peintades  maronnes  dont  parle  le  Père  
 Charlevoix,  qui  suivant  cet  auteur  vivent  
 dans  l’état  de'  sauvages  à  St.  Domingue,  
 sont  provenués  de  celles  qui  y  furent  
 transportées,  elles  ne  différent  aureste  des 
 nôtres,  que  par  leur  plumage  tant  soit  peu  
 rembruni. 
 Les  Peintades  à  poitrine  blanche,  qui 
 suivant  le  sentiment  de  Brisson  sont  propres  
 au  climat  de  la  Jamaïque,  sc  trouvent  
 aussi  abondamment  dans  nos  contrées,  et  
 ne  sont  en  effet  que  des  variétés  accidentelles, 
   aussi  bien  que  celles,  dont  le  
 fond  du  plumage  est  d’un  gris  blanc  ou  
 cendré;  il  n’est  pas  rare  de  voir  dans 
 la  même  couvée  des  Peintades  qui  varient  
 du  bleu-noirâtre  au  gris-bleu  cendré. 
 Les  variétés  d’un  blanc  parfait  sont 
 très-rares,  011  les  voit  le  plus  souvent  à  
 plumage  blanchâtre  tirant  plus  ou  moins  
 au  grisâtre  avec  des  taches  blanches. 
 '  Bechstein  fait  mention  d’un  pcintade 
 hybride,  fruit  de  l’aliance  du  mâle  peinta-  
 de  avec  une  poule  vulgaire  ;  ces  oiseaux  
 produisent  des  individus  qui  tienent  le  milieu  
 Tomt  IL  d  à