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 n’apperçoit  pas  à  un  assez  haut  degré,  les  
 qualités  requises  pour  devenir  de  bons  Coqs. 
 On  chaponne  sur - tout  de  préférence  les  
 Poules  on  Poulettes  des  grandes  races,  tant;  
 parcequ’elles]  pondent  moins  que  les  Poules  
 communes,  que  parçequ’elles  fournissent,  
 après  avoir  été  engraissées,  .  de  belles  pièces  
 de  volaille  qui  'sont  extrêmement  recherchées  
 et  qui  se  vendent  très  cher. 
 î  M A N I È R E   D’ E N G R A I S S E R   L A   
 V O L A I L L E . 
 -  La  manière  d’engraisser  la  volaille  semble  
 devoir  être  extrêmement  simple.  On  pour-  
 roit  croire  qu’il  suffit  de  lui  distribuer  9  
 des  heures  réglées  une  nourriture  saine  et  
 abondante,  capable  de  la  rassasier.  A  k   
 vériété  ce  proce'dé  lui  seroit  très  salutaire,  
 il  augmenter oit  sa  force  et  sa  vigueur,  il  
 Jui  procureroit  une  brillante  santé.  Mais  
 pour  remplir  le  but  qu’on  se  proprose,  il  
 n’est  point  nécessaire  de  la  fortifier,  de  
 lui  donner  une  santé  vigoureuse;  on  veuf  
 au  contraire  lui  donner  une  véritable  ma«? 
 Jadis,  une  sorte  de  cachexie,  dont  l’effet  
 .est  un  embonpoint  extraordinaire,  si  supérieur  
 à  celui  qui  lui  convient,  pour  qu’elle  
 jouisse  de  ses  facultés  dans  toute  leur  énergie  
 ,  qu’elle  ne  manqueroit pas  de  mourir 
 de  gras  fondu,  si  on  ne  la  tuoit  pas  à  
 teins.  On  veut  l’engraisser,  non  ppur  son  
 avantage  mais  pour  le  nôtre,  et  .pour  y   
 parvenir,  .  on  emploie  des  moyens  qu’elle  ne  
 ,-çhoisiroit  pas  elle  même.  On  a  recours  à 
 une  des  méthodes  suivantes : 
 * 
 La  première  consiste  à  enfermer  la:  volaille  
 dans  un  endroit  obscur, à  la  nourrir 
 abondemment,  avec  de  l’orge,  ,  ou  du  
 sarrazin,  ou  du  mais,  l’un  ou 
 d’autre-  de  ces  grains  cuits  et  'mis  en  
 boulettes. 
 La  .  seconde,  pratiquée  au.  Mans,  a  
 cela  de  particulier,  qu’au  lieu  de  laisser  
 manger  librement  la volaillp,  ou 
 lui  fait  avaler  des  pâtons  de  figure 
 ovale,  portant  environ  deux  pouces  de 
 .  longueur  sur  une  d’épaisseur,  composés  de  
 |  deux  parties  de  farine  d’orge,  d’une  partie  de  
 sarrazin  et  de  suffisante  quantité  de  lait.