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 j’attribue  leur  'infécondité  dans  l’état  de  do*  
 mesticrte  aux  peu  de  'Seins  particuliers  qu’on  
 donné  à  ces  oiseaux*,  qui  sans  contredit  
 en  demandant  ‘de  plus  assidus,  avant  d’être  
 parfaitement  acclimatés.  La magnifique ménagerie  
 de  M.  Àmeshoff  a  pu  servrir  d’exemple;  cet  
 amateur  a  eu  la  satisfaction  ' de  voir  ses  
 tentatives  couronnées  par  îe  plus  heureux  
 succès;  les  hoccos  coxillitli  (c)  le  pauxi  
 a  pierre  (é)  et  d’autres,  produsaient  chez  
 lui  en  aussi  grande  abondance f   que  nos  
 volailles  de  basse-cour,  sa  table  en  étoifc  
 abondamment  pourvue  (e).  La  chair  des  
 jeunes  est  blanche  et  du  goût  -le  plus 
 (O   Crax rubra  Mihi. 
 (jf)  Crax pauxi  Lath,  et Gmefc 
 (V)  Ie  aie  rappelle  avoir assisté  dans mon 
 çnfance  à un  diner  Chez M.  Ameshoff, qui » 
 pour  faire étalage  de  la magnificence  de sa 
 ménagerie, faisoit  servir  sur sa  table,  non seulement  
 des Pauxis  des  Hoccos  et  différentes 
 espèces  dé Faisans'  exotiques ;  ’  mais  aussi les 
 Sarcelles  à év&ntaîts  de  la Chine  èt  les Cafards  
 de  fa  Louisiane,  se  trouvbient  sut  sa  table,  
 lors  de  ce  festin  digne  des  teins  d’Hcliogabale. 
 PAUXI  LIOCCO  e t   PÉNÉLOPE.  459  
 exquis,  elle  est  supérieure  à  celle  de  la  
 Peintade,  iet  'du  -Faisan,  li  est  surprenant  
 que  dans  l’Amérique  'méridionale,  les  colons'  
 ne  s’attachent  point  à  élever  les  différentes’  
 espèces  de  ïloccos  ;  selon  le  témoignage  de  
 Sonnini  ,  ceux  de  la  Giiiane  n’àvoient  pas  
 encore  fait  eette  tentative  à  l’époque  de'son  
 voyage  dans  ces  contrées':  ce  seroit  néanmoins  
 unir  l’agréable  à  l’utile;  car  indépendamment  
 de  la  beauté  de  ces  oiseaux,  leur  chair  
 est  blanche  et  ?d’un  excellent  goût,  les  
 soins  de  la  domesticité  la  rendroit  encore  
 plus  succulente.  - 
 Le  naturel  des  Hoccos  semble  en  quelque  
 sorte  fait  pour  la  domesticité ;  il  est  certain  
 ,  ;  qu’en  s’appliquant  d’avantage  à  
 leur  éducation  -qu’on  ne  l’a  feit  jusqu’ici,  
 on  parviendra  à  force  de  soins  à  se  pro-»  
 curer  de  quelques  espèees  dans  ce  genre,  
 peut-être  de  toutes,  là  même  utilité,  
 jointe  aux  mêmes  jouissances,  dont  né us  
 dédommage  si  amplement  lés  soins  mis  
 à  nous  rendre  familiers,  différentes  autres  
 espèces  de  Gallinacés ;  le  naturel  des  
 Hoccos  nés  et  élevés  en  domesticité,