
un Coq peintade , la ponte se fait ordinairement
à la fin de may ou dans les
premiers jours de juin, elle est habituellement
de seize 4 vingt-quatre oeufs ,
dont la coquille est très - dure , d’un,
blanc jaunâtre monehété de petits points
bruns ; la femelle de'pose volontiers sa
couvée dans un lieu écarté, sous quelque
buisson; il est rare qu’elle couve bien
et assidûment ; ses petits quand ils sont
éclos lui vont encore moins à coeur ; il
est conséquamment profitable, de faire couver
ses oeufs par une poule , l’incubation
est de trois semaines et trois on quatre
jours, les jeunes sont délicats difficiles;
à élever et demandent beaucoup de soins
pour leur nourriture ; on doit avoir soin
de les placer dans un lieu séc, où les
insectes ne manquent point. Avant les
six mois on ne distingue point le chaperon
du dessus du crâne, ni les barbillons
à la mâchoire inférieure ; vers ce tems,
ces appendices paraissent, c’est l’époque
critique pour les jeunes peintadeaux, ils
Sont alors sujets aux .maladies dont on no
peut les garantir, que par beaucoup de
soins et par une nourriture convenable.
Une différence considérable qui se trouve
entre la poule ’commune et la peintade,
c'est que le tube intestinal est beaucoup
plus court à proportion dans cette dernière,
n’ayant que trois pieds selon M. M.
de l’Académie, sa as compter les coecum,
qui ont chacun six pouces ; ils vont en s é-
largissant depuis leur origine, et reçoivent
des vaisseaux du mésentère comme les
autres intestins : : le plus gros de tous est
le duodénum , qui a plus de huit lignes
de diamètre ; le gesier est comme celui
de la poule, on y trouve aussi beaucoup
de petits graviers, quelquefois même rien
autre - chose, apparemment lorsque l’animal
étant mort de langueur, a passé les derniers
instans de sa vie sans manger ; la
membrane interne du gesier est très-ridée,
peu adhérante à la tunique nerveuse, et
d’une substance analogue à celle de la
corne.
Le Jabot, lorsqu’il est soufflé est de la
grosseur d’une baie de paume ; le canal
4 à 2