
 
        
         
		près  quadruple  de  la  longueur  de  ranimai*  
 prise  depuis  la  pointe  du  bec,  jusqu’à  
 l’extremité  du  croupion ;  il  a  deux  coecum,  
 dirigés,  l’un  et  l’autre  d'arrière  en  avant,  
 et  qui  pris  ensemble,  font  plus  du  quart  
 de  tout  le  conduit  intestinal  ;  ils  prennent  
 naissance  assez  près  de  l’extrémité  de  ce  
 conduit  (ù). 
 L’estomac  est  pourvu  intérieurement  d’un  
 tissu  cartilagineux  qui  est  moins  dur  que  
 celui  du  Coq,  La  trachée  s’élargit  un  peu  
 en  entonnoir  vers  le  la ry n x   supérieur;  dan$  
 son  intérieur  est  un  tubercule  osseux,  ar*  
 rondi,  qui  forme  le  socle. 
 M.  Cuvier  décrit  la  trachée  artère  dq  
 Dindon,  comme  suit-.  Los.  anneaux  de  la  
 partie  inferieure  sont  très-séparés  les  uns.  
 des  autres  par  des  intervalles  membraneux;  
 les  trois  derniers  sont  fixes  ensemble  par  
 deux  arêtes  osseuses  longitudinales,  une  intérieure  
 et  l’autre  postérieure;  le  dernier  a  
 son  vide  partagé  en  deux  ouvertures,  par  
 une  autre  arête  osseuse,  qui  la  traverse  
 d’avant  en  arrière;  c’est  de  ces  deux  ouve?- 
 (X)  B u f f  on  à  P a r t ic le   du  D in d on . 
 tures  que  pendant  les  bronches ;  les  deux  
 premiers  demi  anneaux  de  chaque  bronche,  
 sont  réunis  à  leur  deux  bouts,  par  un,peut  
 cartilage  longitudinal  qui  s’articule  avec  la  
 trache'e,  et  qui  fait  qu’ils  ne  peuvent  se  
 mouvoir  qyi’ensemble ;  çt  lorsque  la  trachée  
 est  abaissée ;  le  plan  commun  de  ces  deux  
 demi  anneaux,  formant  avec  la  tachée  un  
 angle  moins  ouvert,  le  repli  de  la  glotte  
 s’allonge  en  dedans  se  detend  Le 
 larynx  supérieur  est  porté  dans  toute  sa  
 longueur  par  la  queue  de  l’os  hyoïde,  il  
 y  est  fixé  sans  qu’il  puisse  se  mouvoir-  de  
 haut  en  bas  par  la  traction,  ou  la  dilation  
 des muscles,  pour  opérer  un même  mouvement  
 avec  l’oesopliage  ,  comme  cela  à  lieu,  dans  
 les  Coqs  et  dans  les  Faisans,  chez  lesquels,  
 le  larynx  supérieur  n’est  point  immédiatement  
 fixé  à  la  queue  de  l’os  hyoïde;  mais  où  il  se  
 trouve  colé  dans  la  tunique  de  l’oesophage,  
 et  par  là  capable  d’une  plus  grande  mobilité?  
 Voyez  les  parties  du  larynx  supérieur  et  inférieur  
 du  Dindon,  pl.  3.  f.  5.  6.  7.  8.  et'^. 
 f a )   Cuv ier   anatomie  comparé