
Faisan vulgaire: c'est à quelque viscissitude
dans les sucs propres au de'veloppement
des plumes, qu’ on doit attribuer une bigarrure
semblable.
Généralement tous les oiseaux qui portent
ces livrées blanchâtres, ou bien entièrement
blanches, sont des individus malades;>
aussi Frisch a t’il remarqué, que le Faisan
varie n’est point bon pour la propagation.
C’est aussi à la domesticité qu'on peut
attribuer ces singulières bigarrures, ou
cette espèce de dégradation dans le plumage
du Faisan ; les exemples en sont moins
fréquents et même rares parmi ' les Faisans
qui vivent dans l’état de sauvage • ces
individus, ne sont pas multipliés, même,
parine les Faisans qu’on obtient en domesticité.
Des Faisandiers m’ont assuré, qu’il arrive
souvent que de semblables individus conservent
cette livrée blanchâtre, seulement pendant
quelques années, et qu’après ce tems
ils réprennent la livrée brillante, propre à
l’espèce ; cette circonstance, si elle est
vraie, prouverait que la bigarrure mentionnée
est occasionnée par quelque vice.
Quoiqu’il en soit, le fait est certain que
pareils changements ont lieu chez diverses
espèces d’oiseaux: j’ai élevé des moineaux
blancs on blanchâtres, pris du nid dans
cet état, qui, après une ou plusieurs
mues se sont recouverts de leur plumage
habituel; j’ai vu les mêmes résultats,
chez les pinçons et les alouettes; plusieurs
espèces de Goélands que j’ai
nourri, m’ont fourni la même observation.
II est possible que l’extrême vieillesse,
dégrade en quelque sorte les couleurs
d’un oiseau, et fasse blanchir plus ou
moins son plumage; mais je crois, que
pareille dégradation a lieu seulement, lorsque
la mue ne s’effectue plus régulièrement ;
ceci arrive lorsque les oiseaux sont
très avancés en âge > dans tous les
autres cas, le plus OU le moins de
blancheur du plumage, est dù à des
causes purement accidentelles.
Toute la différence qui se trouve dans
cette variété du Faisan vulgaire consiste,
en ce que le roux pourpré qui fait le
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